Voilà un album qui se pose là, avec du poids, de la consistance, du rythme. Bref, « Pompidou » m’a électrisé. Enregistré par Jean-Charles Gorceix au Studio Lakanal et masterisé à The Exchange, à Londres, sorti chez Head Records, c’est une tornade qui fait un bien fou.
Entre des guitares complètement folles et la voix incroyable de Mélodie Pastor, le groupe originaire de Montpellier a su rapidement être un des représentants de la scène rock française. A l’origine du projet, on retrouve Vincent Ferraris (guitariste et compositeur) et le batteur Samuel Devauchelle. Max Pobo (ex The Chase), bassiste, est venu étoffer la formation avec la toute jeune Mélodie Pastor au chant. On peut dire qu’ils se sont bien trouvés parce que VOX a une âme, une identité différente. C’est sur scène qu’ils prennent cette dimension, avec des performances dignes des plus grands.
Ecoutez le titre Spaces, et vous comprendrez le potentiel vocal de Mélodie, une sorte d’extraterrestre à la Nina Hagen pourtant bien terrienne. Ecoutez End of their word et vous comprendrez que cette chanson a tout du tube avec de la sueur, un refrain qui claque et une bonne dose de rock. La recette est parfaite. Cet album est déjanté avec une classe et une production qui font mouche . Je n’en demandais pas tant d’entendre la voix de Mélodie se libérer sur le titre Animal, une basse qui groove et me voilà transporté ailleurs. Chaque titre vous surprendra, par une énergie unique et des variations qui ne vous lasseront pas une seconde.
« Pompidou », est un excellent album à vous procurer au plus vite. Il y a longtemps que je n’avais pas entendu une telle complémentarité musicale et vocale dans le rock. VOX, ne passez pas à côté. Ils seront vendredi 2 décembre au Bus Palladium (Paris).
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