La grande chose à propos de l’empreinte Sofa Sound de DLR et de son A&R est que, tout comme DLR lui-même, il y a toujours un sentiment de plaisir et de funk intégré à chaque piste. De l’art de la sortie à la conception sonore, même les morceaux les plus profonds et les plus lourds étant encore un peu bop, il y a là un côté ludique qui donne à Sofa son attrait de masse tout en étant techniquement parfait. Avec leur nouvel EP collaboratif Coupe fraîche qui doit sortir demain, le 25 janvier, Iris et Sweetpea ont plus qu’embrassé ce côté amusant du beatmaking avec une collection de rouleaux rapides et funky.
La plupart des chefs américains connaissent Iris grâce à son travail avec Quadrant. Ensemble, ils ont été l’un des rares artistes américains à piéger la dangereuse connexion atlantique et à gagner la tête d’affiche avec des labels britanniques, sortant sur Delta9, C4C, CIA Dispatch, Shogun et bien d’autres au cours de leur longue présence sur la scène. Iris a également fait sa juste part de travail en solo, mais semble vraiment y aller au cours des deux dernières années, avec l’un des premiers morceaux de dérivation, de manière assez appropriée, étant avec Sweetpea sur DLR. Canapé King Malade chapitre 3 compilation.
Sweetpea est un autre membre de D&B qui compose des morceaux depuis 2016 et est rapidement devenu un pilier de Sofa Sound et de Bcee’s Spearhead Records tout en publiant également des morceaux sur Dispatch, Hospital et Addictive Behaviour. Elle fait également partie du puissant collectif de femmes de Londres, EQ50, qui travaille pour donner des chances égales à tous les artistes de la batterie et de la basse. Connu des neuro avec les plus crasseux d’entre eux mais aussi capable de faire une piste vocale qui tue, si vous êtes un chef américain qui n’a pas encore entendu la discographie de Sweetpea, il est temps d’aller sur Google.
Iris, Sweetpea et DLR ont choisi un format cool pour Coupe fraîche : il y a deux vraies pistes de collaboration où les artistes ont travaillé dessus et deux où c’est juste Iris ou Sweetpea. C’est amusant pour les chefs techniques, car le public peut vraiment entendre le style individuel de chaque artiste en même temps que leur travail fusionné. Cela constitue une étude intéressante sur la façon dont les collaborations sont faites. Les pistes de collaboration sont la piste titre, un retour nerveux d’un rouleau profond qui est aussi rapide que minimal sur la conception sonore et la piste teaser de la semaine dernière, « DFS ». « DFS » a une structure de rythme similaire axée sur la caisse claire et rapide, mais atterrit plus sur le côté sombre que le côté profond, en particulier lorsque le tempo change pour une version rapide du dubstep à la pause.
L’ouverture de l’EP « Not Even a Big Up » est le morceau d’Iris. Poursuivant le motif de tambour roulant, ce morceau a toujours le cachet de retour qu’elle et Sweetpea adorent, mais Iris a son morceau une injection supplémentaire et si subtile de rave dans la conception sonore. C’est juste un soupçon de musicalité et quelques échantillons du milieu des années 90, mais cela fait une différence et sculpte le propre style d’Iris tout en restant fidèle au thème de l’EP.
De même, « Duck Funk » de Sweetpea, notre première YEDM aujourd’hui, est rapide et avant-gardiste dans sa batterie roulante comme le reste de l’EP, mais il a beaucoup de conception sonore effrayante, presque inquiétante. Un synthé low-reg en conserve fait une grande partie du travail dans ce morceau : il transporte la musique tout en se connectant à la batterie, puis retombe dans la pause en arrière-plan, où il devient encore plus en conserve et en écho.
Ce morceau de break peut techniquement être la partie la plus intéressante du morceau car ce synthé ne part jamais et n’est jamais vraiment en arrière-plan. La forme qu’il prend dans la pause susmentionnée donne l’impression qu’il se joue dans un club à huis clos. Il s’estompe, mais vous ne cessez jamais d’y prêter attention. Il revient via une onde sinusoïdale plongeante qui amène l’auditeur dans la rave avec elle. La magie de la rave est encapsulée dans ce moment ; nous l’avons tous ressenti, mais c’est impossible à décrire. Heureusement, Sweetpea l’a pris dans un mixage pour nous.
Il est clair que Sweetpea et Iris ont une vision commune de leur travail, et en Veesh Cutz il se croise à la batterie roulante, à la conception sonore minimale, aux synthés profonds et, bien sûr, à la rave. Apportez le côté amusant et funky avec Sofa Sound, et cet EP est aussi vraiment frais qu’intemporel.
Coupe fraîche sort demain 25 janvier sur Sofa Sound. Cliquez ici pour pré-commander ou pré-enregistrer.