Quelle soirée hier soir pour les 12 finalistes ! Un coup de projecteur pour ces jeunes artistes, et certainement une belle expérience pour chacun.
Après plus de 2 heures d’attente, le verdict tombe, ça sera la talentueuse Barbara PRAVI qui représentera la France au concours de l’Eurovision à Rotterdam aux Pays-Bas au mois de mai prochain. Il y a quelque chose de magique, le résultat tombe, le tourbillon médiatique peut commencer, son titre “Voilà” va inonder les radios.
Toute notre rédaction est fière du résultat. Nous suivons Barbara sur les scènes parisiennes depuis plusieurs années, du Réservoir au Théâtre des Etoiles. Les projecteurs s’allument enfin sur cette belle femme française de 27 ans. Avec sa chanson Voilà, son talent rayonne et explose aux yeux du grand public. Un jury sous charme, vive émotion sur le plateau télé.
Nous l’avions rencontrée avant les confinements (propos recueillis par Isabelle Grand-Dufay).
Tu es auteure interprète, qui travaille avec toi sur les compositions ?
Je travaille avec Jules Jaconelli. On a fait tout l’album ensemble. Au départ on était un vrai binôme et quand on a trouvé vraiment le style musical et mon style d’écriture, on s’est entouré d’autres auteurs et d’autres compositeurs. Les personnes qui ont travaillé sur cet album sont Jules Jaconelli, Wladimir Pariente et Jim Bauer en composition, et Sébastien Rousselet, Pierre Grillet et moi pour les textes.
Quelles sont tes sources d’inspiration pour écrire ?
Ma principale inspiration c’est Barbara que j’adore. J’avais des livres de paroles avant même de connaître ses chansons. Je trouvais ça très poétique sans être trop barré et en même temps très réaliste. Avec elle j’ai découvert Jacques Brel, Georges Brassens, Françoise Hardy, toute la variété française classique en fait. Et les poèmes d’Aragon qui ont été repris par de nombreux artistes, c’est cette écriture-là qui m’inspire. Pour la composition et la production des chansons, on s’est inspiré des américains comme The weeknd, ou Selena Gomez, de gros artistes du moment. C’est un son que j’adore. Ils ont une manière incroyable de composer.
Tu as eu une expérience d’actrice dans un téléfilm et surtout dans la comédie musicale « un été 44 ». Aimerais-tu renouveler l’une ou l’autre expérience ?
Pour la comédie musicale, pas forcément. J’ai fait « un été 44 » car j’ai trouvé le projet super beau. Je chantais a cappella une chanson écrite par Charles Aznavour, et tous les textes étaient écrits par Le Forestier, Chamfort, Goldman. C’est surtout pour ça que j’ai accepté. On était très peu sur scène, avec une petite équipe et une petite production. Il y avait quelque chose de très familial qui m’a plu. Ce n’est pas l’image que je souhaite véhiculer car je ne suis pas une chanteuse de comédie musicale et je veux surtout défendre mon projet solo. Par contre j’adorerais renouveler l’expérience du cinéma.
Une partie de ta famille est originaire de Belgrade, est-ce un endroit où tu aimes aller ?
Je n’y suis allée qu’une seule fois. J’aimerais beaucoup y retourner avec Deda car j’ai de la chance il est encore en vie. J’y suis allée pendant ma crise d’adolescence et ça ne s’est pas très bien passé, je n’ai pas profité car j’étais en pleine rébellion contre la vie. Je pense que c’est un moment très fort de retourner sur les traces de ces ancêtres, en plus il y a un village qui porte mon nom, c’est quelque chose de très chargé émotionnellement. Aujourd’hui, je suis arrivée à ce moment où je me sens de faire le pas, j’ai la maturité nécessaire.
Quelle est ta drogue naturelle ?
Le café.
Où aimes-tu te ressourcer ?
A Saint-Raphaël dans le sud, là où habite mon grand-père justement.
Quel est ton passe-temps préféré ?
Je fais des claquettes et j’adore ça. Sinon je regarde beaucoup de vieux films.
Retrouvez toute son actu sur barbarapravi.com.