« Un destin sans espoir » de Kublai Khan TX

Heavy Song of the Week est un article de Heavy Consequence qui présente les meilleurs morceaux de métal, de punk et de hard rock que vous devez écouter chaque vendredi. Cette semaine, l'honneur revient à Kublai Khan TX pour « A Hopless Fate » avec Jamey Jasta.


Dix ans après leur apparition avec leur premier album, Kublai Khan TX a sorti son cinquième LP studio, Exposition de prouesses. L'orgueil d'un tel titre est justifié : le groupe hardcore texan peut produire des jams percutants comme peu d'autres. Des torrents d'agression hardcore et zéro blague. Vous ne voulez pas croiser ces gars s'ils ressemblent à la musique qu'ils jouent.

Le groupe a fait appel à un autre membre plus dur, Jamey Jasta de Hatebreed, pour l'un des moments forts de l'album, « A Hopeless Fate », un changement de style par rapport au style typique de Kublai Khan. Ici, ils sonnent plus influencés par le métal et le thrash — plus Hatebreed-ypeut-être en clin d'œil au morceau de Jasta. Mais la même colère qui alimente les morceaux les plus ouvertement hardcore du groupe coule toujours librement. Bravo à Kublai Khan pour s'être lancé dans de nouveaux choix stylistiques alors qu'ils atteignent le cap des 15 ans de carrière.

Mentions honorables :

Tetrach – « Vivre sans fantasmer »

Le nouveau single de Tetrarch, « Live Not Fantasize », leur premier depuis trois ans, est une dose de nostalgie du nu-metal. Les riffs tech-metal mathématiques et la juxtaposition dure et mélodique des couplets et des refrains définissent le genre, et Tetrarch les délivre de manière rafraîchissante sans une once d’ironie. À l’inverse, le message positif des paroles n’est pas si courant dans ce type de métal. « Cette chanson parle de ne jamais laisser les sentiments et les pensées négatives dans votre esprit définir qui vous êtes », a déclaré le guitariste Diamond Rowe, « et de faire tout ce que vous pouvez pour traverser les moments difficiles et trouver la paix en vous-même, afin de pouvoir vivre au lieu de rêver de quelque chose de mieux. »

Devin Townsend – « Le jaïnisme »

« Jainism » montre le maître du prog metal Devin Townsend dans toute sa splendeur. Au début, le riff central massif indique une chanson metal pure et dure, mais Townsend oriente rapidement le couplet et le refrain vers une direction mélodique avec un chant gracieux et des textures atmosphériques. Ces sections pourraient presque être chantées comme une berceuse et constituent l'essentiel de la chanson. Les reprises du riff principal servent de pauses bienvenues dans l'ambiance et empêchent l'arrangement de devenir statique.

Tremonti – « La Mère, la Terre et moi »

Où Mark Tremonti trouve-t-il le temps ? L'homme aux multiples talents est simultanément en plein milieu d'un cycle d'albums avec son projet éponyme, Tremonti, et d'une tournée massive de retrouvailles avec Creed. Dans cet esprit, son dernier single « The Mother, The Earth and I » a la structure musicale d'une chanson de Creed avec son énorme son de guitare et sa production post-grunge, mais trace sa propre voie grâce au chant distinct et imposant de Tremonti.