Le métal gothique et le doom métal se sont souvent mêlés, mais Tribunal utilise leur point de vue particulier sur ces genres pour éviter trop de comparaisons directes avec les légendes. Le groupe canadien fait un clin d’œil à des doomers épiques comme Chandeleur aider à étendre leur influence death / black metal au-delà des Peaceville Three, mais leurs performances vocales diverses et leur instrumentation classique sont vraiment ce qui distingue leurs chansons. C’est certainement un éventail impressionnant de sons à imprégner Tribunalle premier LP de. Bien qu’il ne soit pas vraiment surprenant selon les normes du genre, Le poids du souvenir est doom avec un « D » majuscule.
Les cloches et les effets de pluie sur l’ouverture « Initiation » amènent certainement « Black Sabbath » par Sabbat noir à l’esprit, mais il ne faut pas longtemps pour que les cordes désespérées construites pour évoquer les châteaux gothiques côtoient les tambours laborieux et les tambours allongés. Le duo de base de Tribunal fait connaître leur chimie unique dès le départ, comme Soren Morneles côtelettes de violoncelle classiques et les râpes vocales de la vieille école se mêlent à Étienne Flinnchant envoûtant et riffs immenses. Peut-être plus important encore, chaque élément s’épanouit en tant qu’expression artistique au lieu d’un ajout superflu, qu’il s’agisse des chugs de guitare et des drones de synthé de « Of Creeping Moss And Crumbled Stone », ou des chœurs mélodiques en flèche qui font propulser les couplets mortels de la chanson dans la stratosphère.
Tribunal utilise des structures rythmiques simples mais efficaces pour mettre « Apathy’s Keep » dans une ambiance doom classique, émanant Difficulté-se rencontre-Ma femme mourante avec ses voix contrastées chantées et criées et ses arrangements moins c’est plus. Les guitares, les cordes et le chant n’ont pas à rivaliser les uns avec les autres dans le mix, car l’un ne peut vraiment pas exister sans l’autre pour obtenir le plein effet de la chanson. Cela explique peut-être pourquoi cette valse du black metal joue si bien vers la fin. Même le solo de guitare dans « Sans réponse » montre Flinnest la compréhension de ce que la chanson Besoins. Les riffs vont et viennent naturellement avec les embellissements classiques, sachant quand renforcer la lourdeur et quand se concentrer sur le mélodisme. De la même manière, Mornegrogne et FlinnLe chant de atteint une résonance émotionnelle non seulement par son placement de bon goût dans les changements d’humeur clés, mais aussi en sachant quand partir complètement et laisser un nouveau riff faire pleinement connaître sa présence.
En parlant de riffs, ils cuisinent le plus rapidement sur « A World Beyond Shadow ». Avec une propulsion supplémentaire avec une batterie à double coup de pied peu utilisée, les pistes accrocheuses et la distorsion noueuse de cette chanson montrent à quel point Tribunal comprend les fondements du goth/death doom while. C’est poétique que l’interlude précédent « Remembrance » affiche la fin délicate et étrange du spectre sonore de l’album avec des embellissements dramatiques au piano de Claine Agneau et, bien sûr, les échantillons de pluie. L’équilibre entre ces deux extrêmes semble presque scientifiquement exécuté, mais honnêtement, cela vient comme une légère à la façon dont ce groupe fonctionne de manière organique en deux parties, sans parler des performances de batterie organiques du joueur de session. Julia Geaman.
Pointant à 48 minutes, assez court pour un album doom, Le poids du souvenir ne dépasse pas son accueil tout en restant transportant et hypnotique. Tribunal n’utilise pas les tropes de genre comme béquille, comme le montre le fait plus proche que « The Path » est le seul morceau qui dépasse 10 minutes. La longueur est bien justifiée, car c’est là que le duo sort le grand jeu pour un voyage aussi cathartique que complexe. Les voix claires et dures atteignent leur apogée émotive, alors que la dynamique cède la place à des pistes en spirale et à des rythmes presque dansants à une musique d’ambiance harmonieuse. Et pourtant, toute la beauté et le chagrin Tribunal apporte à la table n’enlève rien au bon vieux riff de doom au rythme de la marche.
Tribunal joue du doom gothique pour les fans de doom gothique, mais c’est un exemple d’un groupe prenant les principes reconnus d’un sous-genre et le faisant assez bien pour qu’il se démarque par ses propres mérites. Bien sûr, les teintes sonores en jeu ici se fondent facilement dans la tapisserie peinte par Ma femme mourante, Anathèmeet paradis perdu, mais ce n’est pas une simple répétition. La musicalité de cet album élève sa fidélité au genre.