TWENTY ONE TWELVE, pourquoi ce nom ?
Ce n’est pas une longue histoire. Le projet venait de démarrer, on ne sait même pas si on avait officiellement terminé l’écriture d’un morceau. Puis un soir bien arrosé, Robin jette un œil sur son téléphone pour regarder l’heure : 21h12. « Twenty One… Twelve, ça sonne mec ! » Aucun rapport avec la fin du monde mais la coïncidence nous a fait tripper.
Vous allez sortir un EP prochainement. Quelles influences trouve-t-on dans votre musique ?
Au début de la formation du groupe on ne savait pas vraiment vers quel style musical on souhaitait se diriger. On a composé quelques morceaux qui tenaient la route mais qui ressemblaient à beaucoup de choses. En prenant le temps de nous connaître et avec la maturité, on est arrivé à un mélange qui nous définit et dans lequel chacun se retrouve. On s’est constitué une vraie signature musicale qui de notre avis ne ressemble qu’à nous. Peut-être est-on quelque part entre Periphery, Mars Volta, Deftones, Jean Jean et Foals ?
Qui écrit les textes et quels sont les thèmes d’écriture ?
C’est principalement Sinh (Basse, Chant) qui écrit les textes. Auparavant il nous arrivait de faire ensemble des sessions d’écriture mais on s’est rendu compte que ce processus était plus productif, plus personnel, plus sensible aussi, quand tout est écrit d’une traite par la même personne.
Nos thèmes peuvent vraiment varier mais pour ce qui est de cet EP on y évoque la recherche de soi, les conflits intérieurs, on y ouvre des questions sur la condition humaine.
Souhaitez-vous faire passer des messages à travers vos chansons ?
Pas forcément. Notre but premier c’est avant tout de faire passer des émotions et que chacun puisse retrouver, d’une manière ou d’une autre, quelque chose qui lui ressemble, quelque chose qui touche sa sensibilité. Il y a toujours plusieurs degrés de lecture dans nos textes mais on aime appeler à la réflexion.
Quelles sont les structures qui vous aident dans ce projet ?
Twenty One Twelve est un projet qui vient de prendre un nouveau départ. On travaille donc encore beaucoup en DIY (Do It Yourself, tout faire par soi même).
On s’est rapproché du l’association ON AIR pour préparer notre retour sur la scène du ON AIR FEST et monter notre première tournée. Ça a redonné beaucoup de dynamique au projet. Adrien CATOIRE de l’association assure un vrai rôle de manager. Il nous décharge de beaucoup de responsabilités et assure notamment notre booking pour la promotion de l’EP et nos relations presse.
Vous avez tous des expériences dans la musique, comment est né le projet TWENTY ONE TWELVE ?
Pour tout vous dire ce projet est né d’une rencontre tout à fait fortuite ! Soulfakers (Pop/Rock) et UMD Blues (Rock’N’Blues) se sont croisés au détour d’un concert et Robin a proposé à Steven une session jam. L’alchimie s’est créée rapidement et Sinh a vite rejoint le projet. Au début, il n’y avait pas de véritable ambition si ce n’est celle de s’amuser et donc beaucoup de liberté. A mesure que notre lien s’est renforcé et que le projet s’est affirmé musicalement, on a senti le besoin de partager ça avec le reste du monde et d’en faire un projet plus ambitieux.
Votre expérience vous sert-elle pour éviter certains pièges ?
Bien entendu ! Déjà artistiquement on sait quelles sont les méthodes de travail qui nous correspondent et puis nos différentes expériences nous permettent vraiment de “sauter” des étapes qu’on a déjà franchies avec nos autres projets (administratif, etc..). Ça nous permet vraiment d’être plus efficaces. Mais il reste toujours une composante avec laquelle on ne peut pas “tricher”. Les sensations sur scène par exemple. Çà fait partie du ressenti, des sensations qu’on doit apprendre à gérer ensemble et qu’on ne pourra maîtriser que par l’expérience propre du projet Twenty One Twelve et pas ailleurs.
Une tournée est prévue tout prochainement, pouvez-vous en parler ?
C’est une tournée que l’on fait en semi-autoproduction grâce au travail d’Adrien. On va tourner sur différentes régions françaises. On ne vous bassine pas avec les infos précises, tout est sur notre Facebook !
Le but est avant tout de promouvoir notre tout nouvel EP. On espère conquérir le public français et faire connaître notre nom dans toutes les régions. On a hâte de voir chaque soir comment va réagir un public inconnu.
Après la tournée, on écumera les scènes du 77, parce qu’on n’a pas eu l’occasion de les fréquenter beaucoup depuis qu’on existe. Après avoir sorti notre 1er EP fait maison, on a dû faire moins de 10 concerts. Ensuite on s’est mis à bosser pendant près de deux ans dans notre coin, dans la recherche du son et d’un univers propre à Twenty.
Dans quel état d’esprit est-on avant de partir en tournée ?
Excités et en même temps très concentrés. On a énormément de travail de préparation. Scéniquement on veut pouvoir offrir une expérience forte à chaque concert. On essaye de travailler au maximum pour retranscrire l’émotion voulue au moment voulu. Ça nous demande beaucoup d’énergie et en même temps on voit cette tournée comme un défi car ce sera notre première grosse expérience ensemble.
C’est avant tout une expérience entre potes ?
C’est une expérience entre potes bien sûr car dans la vie on s’entend tous bien et on rigole bien ensemble, mais c’est aussi et surtout une expérience entre artistes. Tout ce qu’on souhaite c’est revenir avec un maximum d’expérience et une cohésion encore plus forte. On aimerait qu’à chaque concert, Twenty One Twelve soit une boule d’énergie qui vous happe et vous ne relâche qu’à la fin du concert !
On se retrouve après la tournée et on en reparle si vous le voulez. Plein de bonnes choses pour cette nouvelle aventure et que votre musique résonne le plus loin possible.
Si nous revenons entiers de cette tournée, ce sera avec plaisir !