Tory Lanez sera jugé pour le meurtre de Megan Thee Stallion.
Lors d’une audience préliminaire à Los Angeles mardi, un juge a confirmé les accusations d’agression contre Lanez, de son vrai nom Daystar Peterson, et lui a ordonné de revenir devant le tribunal pour être mis en accusation en janvier.
Megan a été abattue à la suite d’un différend dans un SUV dans les collines d’Hollywood le 12 juillet 2020. Lors de son témoignage devant le tribunal, LAPD Det. Ryan Stogner prétend que Tory a crié « Danse salope, danse! » et a tiré des coups de feu au sol près des pieds de Megan.
Stogner dit que dès que Tory a tiré les coups de feu, elle « a immédiatement ressenti une douleur aux pieds, a observé du sang, est tombée au sol, puis a rampé jusqu’à une allée adjacente d’une résidence ».
Selon TMZ, Stogner a également déclaré que Megan lui avait dit que Tory s’était excusé et l’avait suppliée de ne pas le dire, offrant même de l’argent pour la faire taire parce qu’il était en probation.
Megan a d’abord expliqué sa blessure en affirmant qu’elle avait marché sur du verre brisé. À la suite de George Floyd, elle craignait que les flics ne tirent sur Tory si elle leur disait qu’un homme noir l’avait abattue, ce que Megan a déjà dit.
Également un échange intéressant : alors qu’un détective de la LAPD témoignait d’un appel téléphonique d’excuse que Lanez avait passé à l’un des amis de Megan, le rappeur en avait assez : « Et si vous me disiez de quoi je m’excusais frère ? Cela n’a aucun sens », a-t-il crié à l’enquêteur.
– James Queally (@JamesQueallyLAT) 14 décembre 2021
Un journaliste pour le Los Angeles Times dit que l’avocat de Tory a semblé laisser entendre qu’une autre personne dans la voiture, un ami de Megan, a peut-être en fait appuyé sur la gâchette.
Un procès doit maintenant s’ouvrir le 13 janvier. Tory fait face à un chef d’agression avec une arme à feu semi-automatique d’une manière qui a causé de graves blessures corporelles, et à un chef de port d’arme dissimulée et non enregistrée. Il a plaidé non coupable des charges retenues contre lui.
S’il est reconnu coupable, il encourt une peine maximale de 22 ans et huit mois de prison d’État.