Il est important de ne pas oublier d’où nous venons, un principe qui n’échappe pas à ODESZA.
Quand ils ont sorti Le dernier adieu, leur magnifique quatrième album, Harrison Mills et Clayton Knight d’ODESZA ont peint le dernier coup de pinceau d’une mosaïque profondément personnelle de leur vie. En interpolant des enregistrements d’enfance déterrés tout au long de l’album, ils ont permis aux fans de regarder à travers une fenêtre intime dans leur jeunesse.
Le dernier adieu sert effectivement de souvenir des années de formation de Mills et Knight. Mais qui étaient-ils exactement dans la foulée, dans ces derniers vestiges avant la formation d’ODESZA ?
Ce sont des producteurs de musique électronique méconnus qui se sont fait les dents sur SoundCloud pendant ses années dorées, lorsque les beatmakers les plus doués de la scène ont pu partager leurs créations avant que la plateforme ne se transforme en un cauchemar lucide pour les artistes. Avant l’avènement d’ODESZA, Mills et Knight venaient de modestes débuts, produisant respectivement une musique extraordinaire sous le nom de Catacombkid et BeachesBeaches.
Avec le recul, il est facile de percevoir la chimie entre les deux, qui sont maintenant le point de mire de tous les yeux alors qu’ils traversent le pays pour l’une des tournées les plus endiablées de mémoire récente.
Lisez la suite pour découvrir 10 des meilleures chansons de Catacombkid et BeachesBeaches.
Catacombe – Merveille
Ce morceau lo-fi woozy a été la première chanson téléchargée sur le compte SoundCloud de Catacombkid en juillet 2011. Ici, Mills échantillonne une narration de 1956 du roman dystopique Le meilleur des mondes par son auteur, le légendaire philosophe anglais Aldous Huxley.
PlagesPlages – Rickie Lee
Knight a produit ce morceau house hypnagogique en avril 2011, rendant hommage à l’illustre auteur-compositeur-interprète Rickie Lee Jones. C’est un premier aperçu fascinant de l’affinité d’ODESZA pour l’échantillonnage des disques soul.
Catacombkid – L’hymne du conducteur
Mills a produit cette ode aux années 2011 Conduire peu de temps après sa sortie fin 2011. Rendant hommage à l’un de ses films préférés, il a produit une chanson hypnotique inspirée des synthwaves qui comprend une citation de sa star, Ryan Gosling.
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Bon Iver – Hinnom, TX (Modifier Plages Plages)
S’attaquer à la musique de Bon Iver n’est pas une tâche facile, mais Knight s’est attaqué de front au morceau « Hinnom, TX » de l’icône indie-folk en 2011. Et le résultat est tout simplement époustouflant.
Catacombkid – Comment ça se termine
« How It Ends » reste l’un des meilleurs de Mills en tant que Catacombkid. Sorti en février 2012, ce morceau indietronica envoûtant semble avoir eu un impact aigu sur Knight, qui a commenté, « diggin it man really nice », comme à l’époque.
PlagesPlages – ThatWarmth
Cet instrumental a été l’un des derniers à être sorti par Knight avant la formation d’ODESZA. Les influences du duo sont claires dans ce morceau cinématographique, où des 808 percutants grondent sous des synthés brillants et pétillants.
Catacombkid – Les pauses
Comparé à la musique euphorique d’ODESZA, cet instrumental enjoué de Mills peut sembler de nature modeste. Cependant, avec le recul, c’est un instantané prémonitoire de ses capacités de performance live virtuoses. « Tout de suite le mpc en direct », a déclaré Mills dans le téléchargement SoundCloud de novembre 2011.
The Beach Boys – Je sais qu’il y a une réponse (BeachesBeaches Edit)
Lorsque ODESZA a uni ses forces pour la première fois, il semble qu’ils avaient une appréciation commune des Beach Boys. Par exemple, cette reprise envoûtante de la chanson du groupe de rock légendaire « I Know There’s an Answer » de 1966 Sons d’animaux album.
Catacombkid – Sigur Ros contre les Beach Boys
Ici, Mills a échantillonné la version 1965 des Beach Boys de « Barbara Ann » dans un magnifique montage qui interpole ingénieusement des éléments de « Svefn-g-englar », une chanson du légendaire groupe islandais Sigur Rós.
Sean Kingston (BeachesBeaches Edit « clapforme »)
Le génie de l’échantillonnage de Knight est encapsulé dans cette édition sous le radar, dans laquelle il a découpé la voix intemporelle de Sean Kingston de « Beautiful Girls » et les a tissées à travers un arrangement deep house tropical et funky.