The Black Leaders, groupe rennais au devenir prometteur

Mamusicale a rencontré le groupe rennais The Black Leaders avant leur concert au Réservoir dans le cadre du festival GénéraSon.

Comment s’est faite la rencontre entre vous 5 ?

Marie : un peu par hasard en fait. Quelqu’un de mon entourage connaissait Alex et sachant que je chantais, il nous a fait nous rencontrer. On a enregistré des démos et on a ensuite cherché des  musiciens. On a trouvé Gilduin (à la basse) par internet notamment. On a ensuite trouvé le 1er batteur Fx avec qui on a fait le 1er album, et sur le 2ème album on a Tof à la batterie et Olivier aux claviers qui sont arrivés.

Comment avez-vous choisi ce nom de The Black Leaders ?

Alex : on a commencé rapidement des concerts après avoir répété avec Marie, c’était vers février 2014, Gilduin nous a rejoints en avril et on a eu le 1er concert à Rennes en septembre. On a trouvé vraiment par hasard et on a trouvé que ça sonnait bien car on n’était pas black et on n’était pas des leaders, donc voilà.

Gilduin : la petite histoire c’est qu’on a trouvé le nom 5 minutes avant de monter sur scène.

Et 4 gars 1 filles, ça se passe comment ?

Marie : très bien

Alex : elle est chiante (rires)

Marie : je les matte évidemment. C’est plutôt agréable en tout cas pour moi.

Comment se passent les compositions ?

Alex : j’apporte des chansons, je m’enregistre tout seul avec ma guitare mais je chante très très mal, on se retrouve ensuite en répétition tous ensemble et les chansons évoluent au fur et à mesure, chacun y mettant sa patte.

Gilduin : ça se fait très naturellement et très rapidement. En ce moment d’ailleurs on est en train de travailler sur le 3ème album avec un titre qui tourne. C’est assez magique car on arrive en répétition et tout le monde ajoute quelque chose.

Votre groupe s’est créé en 2014, pourquoi avoir choisi de faire 1 album tout de suite alors que les jeunes artistes ou les jeunes groupes commencent souvent par un EP ?

Alex : on est très prolifique. On savait qu’on avait les chansons et qu’elles étaient bien. Mais quand tu es en studio et que tu as la matière, autant faire 10 ou 11 chansons, ça ne prend qu’un jour ou deux de plus.

Marie : c’est une alchimie de l’investissement de chacun, et cette alchimie nous porte vers l’avant.

Gilduin : c’est vrai que c’est allé très vite pour ce 1er album : 1er concert en septembre avec 5 titres et en mars on été en studio avec 11 titres. On travaille énormément, c’est une machine qui est vraiment en mouvement. On a eu la chance en plus d’avoir un superbe studio à Montauban.

Alex : toutes ces petites choses nous permettent de faire des albums car effectivement si on n’a pas de réalisateur, pas de studio c’est très compliqué. Pour le premier album on s’est auto produit avec l’argent de notre poche. La vente du 1er album et les concerts qui ont suivi ont permis de financer le 2ème album.

Marie : on essaie de se rendre le plus souvent disponible pour faire des concerts et pour que ça avance.

Vous avez fait pas mal de concerts en province et à Paris, quelle est la différence entre les salles parisiennes et les salles de province ?

Alex : le cachet (rires)

Alex : on tourne beaucoup en Bretagne et surtout à Rennes car il y a une scène locale très fournie en Bretagne. Sinon on a fait Londres et Paris.

Gilduin : c’est très dur car c’est nous-mêmes qui cherchons les endroits, les salles. C’est un travail phénoménal. Si on regarde 2016 par rapport à 2015, les réseaux sociaux nous ont beaucoup aidé car dès que l’on passé des coups de fil on avait des réponses positives et rapidement. Les chroniques du 1er album nous ont également beaucoup aidés.

Alex : on est un groupe de scène ayant fait beaucoup de concerts dans les bars à Rennes, on joue très régulièrement, pas toujours dans les meilleures conditions. Ici ce soir au Réservoir les conditions sont optimums. Et c’est important de faire beaucoup de scène pour se roder et aussi pour voir comment les chansons sont perçues par le public.

Avez-vous un rituel avant de monter sur scène ?

Alex : on fait une petite ronde, on se donne de l’énergie. On n’est pas comme Madonna à faire des prières (rires).

Marie : et on se dit qu’il faut surtout se faire plaisir.

Avez-vous une anecdote lors d’un concert ?

Alex : il y a la fameuse histoire à Londres. On jouait dans le quartier de Soho. On a fait un détour par l’appartement pour déposer les sacs et on est donc arrivé en retard pour les balances, ce que les anglais détestent. Il y avait un clavier sur place et au moment où ils prennent le clavier, ils le font tomber car le support n’était pas fixé. Cela aurait en France le régisseur de la salle se serait beaucoup énervé, or ici à Londres la personne nous a simplement demandé « is it broken ? » (rires). Et au final on a fait un excellent concert.

Votre album sort le 7 novembre, et vous entamez la promo directement ?

Alex : on a déjà commencé la promo et on commence les concerts jusqu’à fin 2016. On va essayer également de trouver des festivals.

Y aura-t-il un clip par la suite ?

Marie : on en a déjà fait un, et le 2ème est en cours.

De quels autres groupes vous sentez-vous proches et qui vous inspirent ?

Gilduin : je dirais U2, Texas, les Clash. Xavier est très classique. Dans les parties de guitare de Alex, il y a du Oasis, le batteur se rapproche de U2, moi je suis plutôt punk rock. On n’essaye pas de faire pareil mais instinctivement les sons et les arrangements te rappellent des choses.

Quel est le lieu où vous rêveriez de jouer ?

Marie : New York.

Alex : le Réservoir ce n’est déjà pas si mal. Ou sinon dans une salle comble à Londres, ça m’irait très bien.

Gilduin : ça n’existe plus, Woodstock (rires). Sinon j’aimerais bien faire la route du rock.

Merci à vous et on vous retrouve sur la scène française, en attendant la sortie de votre album en novembre.

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