Yuuki Yoshiyama est depuis longtemps un incontournable du secteur de la musique électronique du Japon, mais son influence s'étend désormais bien au-delà de ses frontières.
Vétéran de près de trois décennies en musique, en événements et en développement commercial, il est devenu une figure charnière dans la formation de l'économie de la vie nocturne et du divertissement du pays. Actuellement, directrice de la musique et du divertissement à W Osaka, Yoshiyama conseille également dans toutes les industries – consultant pour plus de 30 entreprises dans les services de l'hospitalité, de l'art, de la blockchain et de l'UHNW – en organisant son rôle d'écosystème culturel et commercial en évolution du Japon.
Les racines de Yoshiyama dans la musique électronique remontent à 1996, lorsqu'il a lancé son projet d'artistes. Il est devenu un DJ et un producteur de musique accompli, se produisant dans 15 pays des États-Unis et du Royaume-Uni à la Thaïlande et en Indonésie. Fixant sa polyvalence derrière les ponts, il s'est déplacé entre la maison, la techno et la transe, une fluidité qui lui a valu des créneaux de soutien aux poids lourds de la musique électronique comme Eric Prydz, Fisher et Meduza.
Plus récemment en 2018 et 2019, Yoshiyama est devenu le seul artiste japonais à jouer EDC Las Vegas, offrant des performances remarquables dans l'un des plus grands festivals EDM du monde. Et du côté de la production musicale, des morceaux comme « Trickster » (un top 10 sur Traxsource) et « Rise Up » (publié sur les disques emblématiques de la salle d'outils de Mark Knight) ont renforcé son statut de goûter de Dancefloor mondial.
Mais l'empreinte de Yoshiyama est bien plus grande que son stand de DJ. En tant que directeur exécutif d'EDC Japan de 2017 à 2019, il a aidé à importer la marque Insomniac vers un public national de 250 000. Plus récemment, il a dirigé GMO Sonic, le plus grand festival de musique électronique basé à l'arène du Japon, attirant plus de 120 000 fans en trois ans avec des files d'attente mettant en vedette Skrillex, Zedd, Martin Garrix et Peggy Gou.
Là où la vie nocturne du Japon va, reste à voir, mais une chose est certaine: alors que l'héritage de Yoshiyama continue de prendre forme, son nom reste gravé dans son ADN.