RENCONTRE AVEC THOMAS HOWARD MEMORIAL

Mamusicale a profité de l’occasion pour interviewer le groupe breton Thomas Howard Mémorial lors de leur venue à Paris pour leur concert au Silencio le 2 juin dernier. Le rendez-vous était pris dans un bel appartement parisien du deuxième arrondissement. 

Bonjour à tous les quatre

Salut

Vous avez déjà joué sur Paris au Réservoir, au Pop in, à l’International, et ce soir au Silencio. Vous aimez cette ville ?

En fait, c’est un peu un passage obligé quand on fait de la musique. Nous sommes de Bretagne. A Paris il y a plus de promos, plus de lieux pour jouer. Il y a une vraie émulsion ici, alors que chez nous en Bretagne on a vite fait le tour. Du coup c’est bien de sortir de notre Bretagne et d’aller voir ailleurs. Mais on visite quand même les bars de nuit à Paris (rire). On y vient dès que l’on peut.

Pourquoi Thomas Howard Memorial ?

Il y a plusieurs Thomas Howard mais nous ce qui nous a plu c’est que c’était le surnom de Jesse James. Le célèbre hors-la-loi qui sévissait aux Etats Unis au 19 ème siècle avec son gang James-Younger. C’était le plus grand truand mais en même temps quand il était en famille, il était sage, c’était Thomas Howard. Le côté ambivalent de ce gars… on sait que c’est une pourriture finie mais en même temps il a des enfants et vit sa vie comme tout le monde. Et nous on se retrouve dans les deux parties justement (rire)…

Vous défendez sur scène actuellement votre premier album après avoir sorti 2 EP en 2011 et 2013, c’était la pression des fans qui vous a poussé à sortir un album…..

Je crois surtout que c’est une suite logique. Dans nos têtes l’album c’est un peu la consécration. Uniquement dans nos têtes car en vérité pas du tout (rire)… L’Ep ça reste plus promo. Quand on démarche les journaux ils nous disent qu’ils chroniqueront quand on aura fait l’album. On est plus pris au sérieux avec un album.

Pourquoi avoir mis le titre Rupture dans cet album alors qu’il était déjà sur votre Ep « how to kill kids »de 2013 ?

C’est un morceau que l’on aime bien. Même en live dès que l’on joue Rupture, on est super à l’aise. C’est un morceau que l’on aime bien jouer, chanter. Après on aurait pu en mettre plus de l’Ep mais ce n’est pas le but non plus. Les gens autour de nous disaient que ce titre collait bien avec l’unité de l’album.

Vous avez une formation guitare, basse, batterie, avez-vous eu envie d’enrichir vos arrangements avec d’autres instruments  pour l’album?

Lors de l’enregistrement on voulait un esprit live. Quand tu écoutes le disque et que tu viens en concert tu entends la même chose. Ce n’est pas la même énergie mais on ne voulait pas rentrer dans ce truc de mettre des choristes etc. On voulait garder la notion de groupe Thomas Howard Mémorial. C’est ça le son du groupe.

Y a-t-il un thème qui revient régulièrement dans vos textes ?

Yann : La mort….oui beaucoup. C’est moi qui écris les textes. J’ai une relation avec la mort assez spéciale. Peut-être parce qu’il m’est arrivé des trucs un peu bizarres. J’y pense tout le temps. Le fait d’en parler ça doit me libérer, je ne sais pas. Même sur un texte comme Rupture, c’est plus un truc amoureux mais ça ne finit pas très bien quand même.

Comment vous sentez vous avant ce concert de ce soir au Silencio ?

Fatigué mais sinon cool. Ça fait plaisir de jouer dans des lieux comme ça. C’est magnifique, huppé, du super matos.

Yann, si tu devais donner un surnom sur chacun d’entre vous en utilisant un nom des 7 nains, qui serait qui?

Grincheux on sait qui c’est (rire)…. Vincent, Prof, l’expérience. Elouan ça peut être Atchoum, Dormeur, Grincheux, Timide, Simplet (rire….). En ce qui concerne Camille je dirais Grincheux et moi aussi.

Il y a deux grincheux alors dans le groupe (rire…)

Merci pour ce moment accordé à Mamusicale et bonne continuation pour défendre ce superbe album. Nous nous quittons avec un extrait de votre film tourné au lac asséché de Guerlédan dans le Morbihan. On vous retrouve aussi sur Facebook.

Merci à toi, c’était cool.