Aujourd’hui, la Terre n’est pas la seule chose qui brûle. Méhénet a annoncé son dernier album NG’Ambu et nous sommes ici avec le premier morceau « The Mystery of Nations ».
Originaire de la Nouvelle-Orléans, LA, Mehenet, le cinq-pièces Mehenet a une discographie assez limitée. Actif depuis 2014, le groupe compte quatre sorties (deux singles et un EP de 2014) et un album de 2018. Bien que ce dernier record va être un doozy. NG’Ambu, dans son ensemble, va être beaucoup plus que ce que vous entendez ici.
« The Mystery of Nations » est une tranche de chanson simple, enflammée et agressive. La piste avance rapidement et se précipite. En fait, la piste a une sorte d’attitude punk dans son mouvement. Il y a une certaine mélodie dans le morceau, mais tout cela ressemble plus à une conjuration délibérée. Comme le dit Méhénet :
« Cette chanson combat avec un esprit de vengeance. Le moment décisif de la vengeance est une danse entre la ruse et le calcul. Cette chanson traite du survivalisme nécessaire pour assimiler et corrompre les dispositifs de votre ennemi contre lui-même. La militarisation de leur religion, la magie et les coutumes contre eux-mêmes. La souveraineté qu’il faut pour voler la vie de vos ennemis et en faire une libation. Le cœur de cette chanson a été écrit après un moment d’extase vécu en buvant dans le crâne d’un soldat confédéré. La qualité atonale de ces riffs est intentionnel. L’inconfort délibéré du ton reflète le geste moqueur de la dérision : « Je porterai ton masque, je sourirai comme toi, et tu m’inviteras pour le meurtre.
Le contexte ajouté met beaucoup de poids derrière la piste. La concentration délibérée sur l’abattage ouvre une voie directe qui ne laisse que peu de place à la mélodie trouvée plus tard dans la piste. Et à mesure qu’elle gonfle, la chanson devient plus vicieuse. C’est une scène qui prend vie.
NG’Ambu est destiné à évoquer des visions comme celle-ci. Comme le dit aussi Méhénet :
« Toutes les chansons du nouvel album sont inspirées de quelques pontos cantados traditionnels chantés pour des Mavambos particuliers. Nous avons médité sur ce que ces pouvoirs signifient pour nous en ce qui concerne nos propres expériences, luttes, relations, et à partir de là, nous avons façonné les chansons à la fois comme offrande et comme manifestation de ces forces. »
Cette chanson n’est qu’une partie de ce qui est censé être un recueil de cantiques autour de Quimbanda, un système de croyance diasporique afro-brésilien. L’album utilise également des échantillons de sons et de musique du quartier français de la Nouvelle-Orléans. Préparez-vous pour celui-ci. Ça brûle de cette manière black metal, mais ça évoque aussi un genre de rituel très différent. Précommandez ci-dessous.
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