Le 27 février dernier, c’est sur la péniche-café-concert El Alamein qu’on retrouvait Marjolaine Piémont, flanquée de Quentin Sébastien, son guitariste.
Marjolaine Piémont c’est une compositrice, auteur et interprète. La quarantaine assumée et féminine. Avec des faux airs de Céline Dion. La faute à ses Louboutin ou à ses envolées lyriques ? C’est surtout une fille très drôle. Qui a l’art du jeu de mots et de l’improvisation. Et force est de constater qu’elle est bluffante en chant lyrique, relents de son passé au conservatoire.
Celle qui a notamment collaboré avec Aldebert a sorti son 1er EP « Presqu’un Animal » en 2016 et a enchaîné avec un 1er album “Sans le superflu” début 2019. « A quoi ça sert » ouvre le bal, devant, comme elle s’en amuse elle-même, une poignée de fidèles et amis : « Ça va public en délire ? ».
Elle enchaîne ses titres devant un public de plus en plus conquis, même pour les novices qui ne la connaissaient point. Elle déroule joyeusement ses textes ciselés et humoristiques : « Ma beauté intérieure », « Je suis bonne », « Un homme à poils ». « Il faut plusieurs hommes dans sa vie » annonce Femme mais pas d’un homme. On est émus de sa jalousie envers sa sœur Équitablement partager, de Vieille.
C’était au début de la folie coronavirus, alors la belle s’est aventurée à serrer les mains plus ou moins propres de ces messieurs et à danser un slow langoureux avec « Patriiiiiiick ». Sa règle d’or n’aura jamais été autant d’actualité : « On ne se met jamais au premier rang à cause des postillons et parce qu’on est pris à parti ».
De public en délire au point de faire chavirer la péniche il n’y aura point. Mais de public conquis il y’aura eu, sans aucun doute !
Marjolaine est actuellement en tournée. Toute son actu sur Facebook. Retrouver toutes les photos de son live ici
Chroniqueuse / Live report / Interviews