L’exploit « Castles Crumbling » de Taylor Swift. Hayley Williams est notre chanson de la semaine

La chanson de la semaine plonge dans les nouvelles chansons que nous ne pouvons tout simplement pas sortir de nos têtes. Retrouvez ces morceaux et plus encore sur notre playlist Spotify Top Songs, et pour nos nouvelles chansons préférées d’artistes émergents, consultez notre playlist Spotify New Sounds. Cette semaine, Taylor Swift et Hayley Williams tournent leur attention vers « Castles Crumbling ».


En 2017, Taylor Swift a abandonné réputation, qui comprenait la chanson « Call It What You Want » et la phrase « Mes châteaux se sont effondrés du jour au lendemain ». Selon l’une des pistes de voûte nouvellement dévoilées de Parlez maintenant (version de Taylor)cependant, l’effritement avait commencé bien avant.

Sur « Castles Crumbling », qui engage Hayley Williams de Paramore pour un couplet, Swift se remet dans la tourmente de 2010, quand Parlez maintenant a été publié pour la première fois. Dès son troisième cycle d’album, Swift voyait la façon dont le grand public peut se retourner contre les jeunes artistes, en particulier les jeunes femmes : « J’étais si haut, j’étais géniale/ Ils avaient l’habitude d’applaudir quand ils voyaient mon visage/ Maintenant , je crains d’être tombé en disgrâce », chante Swift ici en 2023.

Bien que la chanson plus douce ne rappelle peut-être pas immédiatement la voix d’octave de Williams, la performance que nous obtenons ressemble plus aux projets solo de l’ère pandémique du leader de Paramore, Pétales d’armure et FLEURS pour VASES/descansos. Williams prouve qu’elle peut convenir à n’importe quelle chanson, se glissant facilement aux côtés de Swift et offrant des harmonies dans la seconde moitié du morceau.

Il y a une certaine émotion à entendre deux femmes qui ont grandi et existé aux yeux du public pendant si longtemps se remettre dans l’espace de tête d’une décennie auparavant – Swift et Williams ont tous deux fait face à leur part de critiques injustes aux côtés de la misogynie générale toujours présente dans trop de coins de l’industrie. Avant une série de dates de tournée en Europe ensemble (dont les billets peuvent être obtenus ici), « Castles Crumbling » est une douce – mais poignante – récupération du récit.

Marie Siroky
Éditeur associé


Mentions honorables:

Vivace – « dissolvant »

Incroyable, sans compromis, imprévisible et très amusant, le remaniement par Perennial de leur morceau « Dissolver » de 2017 est tout ce qu’un punk d’été devrait être. Du retour de l’intro à l’outro de refroidissement et de brassage, « Dissolver » ne tient aucun coup. Les tambours battants, les riffs de guitare et les performances vocales sauvages vous feront goûter à la sueur du mosh pit même lorsque vous écoutez seul. En termes simples, c’est un chauffage absolu. — Jonah Krueger

Raw Poetic – « Côté Facilité »

Le dernier né de Raw Poetic, le duo composé du parolier Jason Moore et du guitariste Patrick Fritz, la joue discrète. Au lieu de viser un banger d’été, le morceau de jazz-rap groovy vous met au défi de prendre une seconde pour respirer. « Nous n’avons pas à nous inquiéter du tout » répète Moore sur des lignes de guitare nouilles, berçant l’auditeur dans un état de sécurité. À la fin du « côté facilité », votre garde sera baissée, vos épaules se sentiront plus légères et vous compterez vos bénédictions. —JK

Audrey Nuna – « IdgaF »

Au cas où vous vous demanderiez si Audrey Nuna s’en foutait, l’artiste montante est là pour donner une réponse forte et claire. « IdgaF » trouve Nuna se pavanant sur un rythme minimaliste énumérant les choses dont elle se fiche complètement; c’est un morceau de rap vantard à l’offensive. Plutôt que de montrer tout ce qu’elle a que les autres n’ont pas, Nuna démolit sa compétition, détaillant à quel point ses adversaires comptent peu pour elle – et c’est complètement, totalement irrésistible. À moins de deux minutes d’exécution, c’est un bop et demi que vous aurez en répétition. —JK

Benét – « Insensible »

Parfois, vous êtes juste fou amoureux de quelqu’un, votre cœur éclate dans votre poitrine et vous avez besoin d’exprimer cette passion à travers une mélodie infusée de garage-rock et de pop. « Insensible » semble être l’artiste de Richmond Benét célébrant son engouement pour une autre personne, mais rencontrant une résistance à l’autre bout. Mais ce n’est pas une chanson triste; en fait, ça donne envie de danser.

Le morceau traverse ces sentiments avec une candeur alors que des guitares brillantes sonnent en arrière-plan et qu’une basse rebondissante entraîne le rythme. La voix douce de Benét glisse dessus avec une douce obstination alors qu’ils chantent, « Je suis déjà venu ici, mais j’en veux toujours plus. » Il y a quelque chose de si confiant dans la façon dont ils livrent gracieusement ce crochet. Sont-ils un masochiste, un romantique sans espoir ? Ce que vous savez avec certitude, c’est qu’ils sont un simp certifié. — André Heizer

Petey – « J’attendrai »

Frénétique et cathartique, « I’ll Wait » de Petey est le premier avant-goût de son prochain album, intitulé Etats-Unis. Les paroles contiennent des expressions de stress et de joie dans une égale mesure alors que Petey saute des octaves quand bon lui semble, accompagné d’un battement de tambour régulier tout au long. Pour le haut degré d’énergie avec lequel cette chanson commence, c’est un miracle qu’il reste quelque part où aller – mais si quelqu’un aurait pu le trouver, c’est cet artiste indépendant qui vaut la peine d’être regardé. — M. Siroky

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