Fini le temps où la musique se résumait simplement à un genre musical propre. Aujourd’hui MPL nous livre un album aussi riche qu’indescriptible. Cela fait maintenant plusieurs années que les 4 amis d’enfance Marseillais se sont fait remarqués par leur personnalité loufoque et excentrique. Il suffit juste de comprendre leur nom de groupe pour se faire une idée : MPL est l’acronyme de Ma Pauvre Lucette. C’est déjà curieux mais ça l’est encore plus lorsqu’on apprend que Lucette est en réalité un fantôme, une muse… Comme un souvenir d’une amie disparue dont tous sont amoureux. C’est de ce mystère tragique qu’est né le groupe et qui continue à les guider et les tourmenter au fil du temps.
Leur musique est aussi folklorique que leur histoire… Et elle leur est propre ! Difficile de la décrire. D’un côté, MPL mélange chanson française et slam, d’un autre, musique du monde teintée d’électro et pop festive, le tout donnant un résultat tant amusant qu’extravagant, à la croisée des genres entre le burlesque et la poésie.
Avec « l’Etoile », sorti le 31 janvier, MPL nous emmène voyager dans leur univers hypnotisant à travers 14 titres racontant des histoires à la fois réelles et imaginaires sur un ton nostalgique et plein de malice. « Valdradre » nous transporte dans une ville invisible, alors que « Presqu’îles » s’écoute les pieds dans l’eau. MPL s’interroge sur des questions aussi existentielles que le nom des tempêtes dans « Joséphine », qui sonne comme une comptine qu’on apprendrait à l’école, en contraste avec « Plaqué Or ». L’amour est également un thème principal mais abordé de façon originale, d’un ton moqueur et dérisoire, presque superficiel dans « Que des cœurs » mais bien plus mélancolique et morose dans « Cendres », s’imaginant une autre vie avec Lulu.
Leur dernier clip « Paysage », sorti le 12 février met en scène les 4 compères se camouflant dans le paysage de la ville, la campagne, de façon totalement grotesque et risible. Une dérision permettant encore une fois de raccrocher à l’atmosphère générale de l’album et du groupe. La mélodie quant à elle est rayonnante et les paroles résonnent encore bien longtemps après la fin de la chanson.
Une chose est sûre, MPL est un groupe totalement libre de faire tout en décalage avec un brin de folie qui leur est propre… Mais c’est aussi une expérience à vivre en concert, une vraie cérémonie lorsqu’ils invoquent le cinquième membre du groupe : leur gourou ! C’est d’ailleurs sur scène que les artistes se sont construits, cumulant déjà une centaine de dates ayant rassemblées une communauté de fans toujours grandissante. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de les découvrir ou que vous souhaitez simplement les revoir, ils seront en concert à la Maroquinerie le 27 mars prochain !
Retrouvez toute leur actu sur mplofficiel.fr Crédit photo : Xavier-Lours-scaled
Chronique album / Live report