Le pitch : Le 27 mars 1995, Maurizio Gucci (Adam Driver), alors patron de la marque de mode de luxe Gucci, est abattu sur les marches de son bureau milanais. Deux ans plus tard, son ex-femme, Patrizia Reggiani (Lady Gaga), et ses complices ont été condamnés à des peines de prison, pour la plupart à plus de vingt-cinq ans de prison. Mais comment en sommes-nous arrivés là ? Comment une femme qui s’est retrouvée au sommet du monde de la mode s’est-elle transformée en veuve noire ? de Ridley Scott Maison Gucci veut répondre à ces questions, avec tout le brio et le style auxquels le nom Gucci est habitué.
Nous revenons au début des années 70, où une jeune Patrizia rencontre et charme le livreur Maurizio, qui ne veut rien avoir à faire avec la dynastie Gucci, compte tenu de sa relation tendue avec son père malade Rodolfo (Jeremy Irons). Alors qu’il est prêt à abandonner la fortune et à vivre comme un noble pauvre, Patrizia veut plus pour elle-même ; elle trouvera des moyens de tirer ficelle après ficelle avec Maurizio et les membres de sa famille, y compris l’oncle Aldo (Al Pacino) et le cousin Paolo (Jared Leto), pour l’obtenir. C’est une histoire de chiffons à richesses à chiffons et dos, filtrée à travers les fourrures, les blazers et le cuir italien de la culture pop européenne des années 1970, avec une bonne dose de Dynastie jeté dans.
De l’argent (c’est ce que je veux) : En train de regarder Maison Gucci (le deuxième film de Ridley Scott est sorti cette année, après le superlatif Le dernier duel), vous vous souvenez du thriller 2017 de Scott Tout l’argent du monde. Regardez au-delà de l’histoire des coulisses de Kevin Spacey remplacé par Christopher Plummer (et ce dernier obtient un nom aux Oscars en conséquence), et vous obtenez encore un autre récit basé sur une histoire vraie de l’intersection entre la richesse , l’héritage et la criminalité. Les Gettys et les Guccis sont tous deux des dynasties, menacées de s’effondrer par les caprices de ses membres les plus gourmands, et menacées par l’entrée d’une femme fougueuse et indépendante dont ils ne savent pas quoi faire.