Ils disent que vous ne pouvez pas relier les points en regardant vers l’avant, vous ne pouvez les relier qu’en regardant vers l’arrière. Et dans le cas du quatrième album tant attendu d’ODESZA, Le dernier adieu, les souvenirs sont la clé.
Il y a une raison pour laquelle les fans de longue date trouvent du réconfort dans la musique d’ODESZA. Il a longtemps fonctionné comme une machine à nostalgie qui nous rappelle métaphysiquement les derniers vestiges des choses qui nous ont rendus le plus heureux.
Mais ce qui rend vraiment la musique intemporelle d’ODESZA si spéciale, c’est sa profonde capacité à se nicher dans les plans de nos vies, en s’attachant aux cartes qui dictent notre croissance. Et ce faisant, ODESZA et ses fans mûrissent en parallèle, comme les membres de la famille.
Le dernier adieu témoigne de ce lien familial.
Pendant trop longtemps, on s’est attendu à ce que les musiciens en tournée, en particulier les DJ, se fassent passer pour des caricatures d’eux-mêmes, peinant à travers un style de vie de fausse rockstar où la vulnérabilité s’apparente à la kryptonite. Clayton Knight et Harrison Mills d’ODESZA brisent cet axiome avec Le dernier adieuune démonstration de bravoure profondément personnelle.
Tout au long de l’album, ODESZA interpole des enregistrements de leur jeunesse, offrant aux fans une fenêtre intime sur leur vie. Cela commence en une nanoseconde alors que la piste d’introduction chantante de l’album, « This Version of You », flotte de manière cinématographique dans la mise au point. Ici, un soliloque obsédant de Julianna Barwick résume le passage à l’âge adulte d’ODESZA : « Cette version de vous / devient simplement réelle. »
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Ce qui suit est un cycle de chansons de musique électronique franche et captivante. Chaque piste est une vignette qui forme un treillis entrelacé par les enregistrements déterrés de Mills et Knight, résultant en une mosaïque des expériences qui les ont conduits à ce moment.
L’un des points forts indéniables de l’album est « All My Life », dans lequel les arpèges flottants classiques d’ODESZA vont et viennent avec un tourbillon langoureux. On peut dire la même chose de l’émouvant « North Garden », un jam béat qui pourrait faire la bande son d’une gambade à travers une prairie de jonquilles à la Gros poisson.
Le dernier adieu sert également de disque le plus exploratoire d’ODESZA à ce jour. Le duo embrasse la musique house comme jamais auparavant, insufflant leurs sons emblématiques dans des arrangements percutants à quatre qui vont de l’euphorique (« The Last Goodbye ») à la maussade (« I Can’t Sleep »).
Peut-être qu’aucun morceau n’est plus emblématique de ce changement que « Equal » (avec Låpsley), une coupe breakbeat époustouflante aussi envoûtante que chaotique. La chanson qui s’ensuit, « Healing Grid », est un doux nettoyant pour la palette et un billet-doux pour les fans d’ODESZA : « It’s all about you », croone un refrain chaleureux.
ODESZA est désormais prêt à prendre Le dernier adieu sur la route pour une tournée massive de l’amphithéâtre, qui débutera le 29 juillet avec une prise de contrôle de la ville natale de trois jours à guichets fermés à la Climate Pledge Arena de Seattle.
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