La musicienne s’est offerte pour la première fois la jolie Maroquinerie pour célébrer son fleurissement. Se découvre une pépite live irrésistible.
Cela faisait longtemps que nos oreilles tournaient autour d’Hoshi. Remarquée par un premier EP réussi « Comment je vais faire » sorti cette année, la chanteuse, guitariste et compositrice a pris le bon sens de la vague. En proposant une musique à la fois touchante et follement bien réfléchie (pensée au titre Parking Sonne, sacré poème contemporain), Hoshi surprend de tous bords.
Du piano, classique et synthétique, à la guitare sèche, tout lui réussi. Un coup fort qui fait battre le cœur, aussi bien en studio que sur scène. Le rideau tombé, on devine là une talentueuse magicienne des sonorités sûrement acoustique, tantôt pop. Maîtresse de hits, sans aucun doute, abordés pour la plupart autour du thème aquatique, à l’image de Flavien Berger (même si leurs musiques respectives ne se ressemblent en rien).
Alors que s’installe l’ambiance proprement tamisée de la Maroquinerie, Hoshi se laisse saluer d’un public déjà enchanté. S’en suit un grand moment de ballades, aux allures de berceuses. Le single éponyme, Comment je vais faire, détone, tandis que le dernier titre en date, Ta marinière, mérite l’ovation. « À bouffer aux poissons… », la voix d’Hoshi, si particulièrement rauque, raille entre les murs et ne faiblit jamais. On aurait presque peur, à un moment, que celle-ci se brise un peu trop. Jamais, la musicienne fait preuve de justesse et connait ses limites. Elle alterne morceaux et politesse auprès de son public. Ce dernier est d’ailleurs timide, ne sachant (pas encore) comment appréhender l’artiste. « C’est comme une erreur, le rhum prend mon cœur », son aura scénique déstabilise autant qu’elle passionne. Voici la preuve qu’Hoshi détient la recette d’une croisière musicale idéale. Et on lui souhaite un bon et long voyage !
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