Le pitch : À bord d’un des fusées rapides du Japon Shinkansen trains à grande vitesse, accélérant de Tokyo à Kyoto à plus de 300 kilomètres à l’heure, plusieurs groupes de tueurs à gages, de gangsters et d’exécuteurs sont sur le point de se croiser.
Il y a Ladybug (Brad Pitt), un assassin échoué avec une chance horrible et une nouvelle vision zen, qui entreprend son premier smash-and-grab après un travail qui a mal tourné ; Lemon (Brian Tyree Henry) et Tangerine (Aaron Taylor-Johnson), une paire d’exécuteurs de Cockney et de besties de longue date chargés de ramener à la maison l’échec d’un chef du crime légendaire (Logan Lerman); Yuichi (Andrew Koji), un assassin yakuza avec une vengeance sur le cerveau, et Le Prince (Joey King), l’adolescent meurtrier et ambitieux qui l’a autour de son petit doigt ; et plusieurs autres tueurs ostentatoires comme The Wolf (Bad Bunny) et The Hornet (Zazie Beetz) qui ont chacun leurs propres cibles dans le train.
Bientôt, ils découvriront tous leurs connexions respectives, et ce sera une bagarre renversante et traînante pour voir lequel d’entre eux arrivera au bout de la ligne.
Web d’intrigue : Il y a des films qui, même s’ils se présentent comme des mâts de tente « originaux » qui ne sont pas liés à une franchise de super-héros ou à une propriété intellectuelle existante, sont toujours des pastiches mous d’un million de choses qui ont précédé. Tel est le cas avec Train à grande vitessele dernier de David « J’ai co-réalisé le premier John Wick et n’ont cessé de rouler depuis » Leitch, adaptant un roman autrement sournois de Kōtarō Isaka (avec le scénariste Zak Olkewicz) en un méli-mélo couleur bonbon de gags autosatisfaits et d’action parfois détournante.
A son crédit, Train à grande vitesse vous permet de savoir exactement de quoi il s’agit dès le départ : il présente ses personnages avec des cartes de titre au néon criard montrant les orthographes anglaise et japonaise de leurs noms ; La coccinelle de Pitt est vue pour la première fois se pavaner sur une reprise japonaise de « Staying Alive » des Bee Gees. Le montage frénétique d’Elisabet Ronaldsdottir nous fait passer d’autres intros de personnages à des résumés de leurs exploits meurtriers, comme lorsque Lemon et Tangerine tentent de briser le massacre de seize (ou est-ce dix-sept?) corps qu’ils viennent de commettre plus tôt dans le journée. (Tout cela est très effronté, ne voyez-vous pas.) C’est divertissant par intermittence, alors que nous luttons pour comprendre comment toutes ces histoires disparates fusionneront dans les différentes sections du train.