Kacey Musgraves, King Gizzard et bien d'autres

Notre La chronique Chansons de la semaine examine les nouveaux morceaux des sept derniers jours et analyse les sorties notables. Retrouvez nos nouveaux favoris et bien plus encore dans notre playlist Spotify Top Songs, et pour d'autres superbes chansons d'artistes émergents, consultez notre playlist Spotify New Sounds. Cette semaine, un regard plus approfondi sur l'état des sorties country de Kacey Musgraves et bien d'autres.


Nouveautés et points remarquables :

Que faut-il pour aller à la campagne ?

Il semble que tout le monde se tourne vers la country ces derniers temps, et il n'est pas difficile de comprendre pourquoi : alors que de plus en plus de gens se rendent compte à quel point ce secteur de l'industrie musicale peut être rentable, des artistes de tous les genres se lancent dans la course. Le dernier à faire le saut est Machine Gun Kelly, qui a raccourci son nom en mgk pour son dernier changement de genre.

Malheureusement, « Lonely Roads », malgré les meilleurs efforts de l'artiste Jelly Roll, n'est pas génial. L'interpolation de « Take Me Home, Country Roads » de John Denver semble en contradiction avec le ton vocal de mgk, qui ne semble pas pouvoir se débarrasser des ombres de son époque pop-punk. mgk est originaire du Texas, certes, mais il faut plus qu'un code postal pour s'intégrer dans la musique country, et même si nous ne pouvons pas tous être aussi enfermés que Beyoncé, « Lonely Roads » ressemble un peu plus à quelqu'un qui saute sur une tendance à la mode qu'à une lettre d'amour aux routes secondaires poussiéreuses. (Je préférerais essayer la reprise de Zach Bryan par mgk aujourd'hui ; même si elle n'éclipse pas l'honnêteté graveleuse et tranquille de l'original, elle lui convient bien mieux.) — Marie Siroky

Le roi Gizzard et le magicien lézard se déchaînent

Il y a toujours eu une énergie débordante au cœur de King Gizzard & the Lizard Wizard. Leur approche agitée de l'écriture de chansons – et leur engagement à ne jamais faire deux fois la même chose – contribuent à ancrer leurs expériences déjantées dans des voies plus attrayantes que bouleversantes. Tel est le cas de « Hog Calling Contest », le deuxième single de leur 26e (!) album à venir, Vol b741.

The Gizz peut être sombre et maussade, et comme ils l'ont montré sur leurs sorties plus lourdes, leur son peut être impénétrable et dense. Mais sur « Hog Calling Contest », le quintet australien se lance dans un hoedown plein d'acide et de country, rapide et très amusant. Le groupe emploie des harmonies épaisses avec peu d'espace entre les notes, mais le chant finit par être moins important que le travail de guitare bourdonnant et déroutant de Stu Mackenzie et Joey Walker.

C'est un tournant plus blues pour le groupe, surtout compte tenu de leur trajectoire plus expérimentale, synthétisée et/ou heavy metal ces derniers temps. Pourtant, cela montre que King Gizzard peut prendre n'importe quel style, n'importe quelle atmosphère, n'importe quel moment – un concours d'appel de porcs littéral, par exemple – et le faire sonner entièrement comme s'il était le sien. Les caméléons préférés de tous se sont transformés une fois de plus, et ils font en sorte que se rouler dans une étable boueuse sonne comme une explosion. Paolo Ragusa