Ce mercredi 29 janvier aux Étoiles s’est tenue la première soirée Eskisse organisée par Live Nation cette année, avec comme ligne directrice la découverte des nouveaux talents qui devraient marquer 2020. C’est dans cette optique là que Mamusicale s’est rendue dans cette petite salle du 10e arrondissement parisien afin de découvrir June and the Jones qui ouvraient cette soirée.
C’est à 20h30 pétantes que le trio foule la scène des Étoiles, avec un style décontracté et moderne. Ils attaquent directement avec leur première chanson: « In My Head ». La couleur du groupe est annoncée d’entrée de jeu avec une pop électro dansante et entraînante. Le public se laisse tout de suite emporter par la voix de June et le son des Jones. La soirée est bel et bien lancée à mesure qu’on aperçoit les premières têtes remuer et les premiers pas de danse s’amorcer. Cette entrée en matière recueille des applaudissements retentissants d’un public qui ne semble pas venu pour se languir.
« La prochaine chanson, on avait hâte de vous la jouer car c’est notre première compo en français » annonce Alice alors que s’amorcent les premières notes de « Marteau ». Les paroles en français sonnent comme un rappel de leur nationalité car on se serait presque cru en outre manche. La voix suave et envoûtante d’Alice, accompagnée d’Hadrien à la guitare électrique et de Louis aux claviers créé une pop tropicale qui nous ramène un peu de chaleur en plein hiver. Cette compo en français dont le refrain nous « rend marteau » semble faire l’unanimité dans la salle.
La troisième chanson ne semble pas inconnue pour tout le monde puisqu’il s’agit de « Before The Moonrise », la chanson qui a lancé June and The Jones. L’ambiance se veut plus intimiste avec un intro au piano sur laquelle June vient progressivement poser sa voix. Les sonorités électro s’ajoutent au milieu du morceaux, ainsi qu’Hadrien et Louis aux cœur. C’est alors qu’on comprend que June and the Jones est bien plus qu’un trio, c’est une vraie fratrie. La chanson se termine toute en retenue, comme elle l’a commencé. Puis, avec « Cold Eyes », le groupe nous emmène dans un univers plus « groovy cool » avec un synthé très présent et des jeux de lumières surprenants. Alice invite le public à reprendre les « ohoho » ensemble. L’audience se prête timidement au jeu malgré l’énergie enivrante du groupe. Les applaudissements qui s’en suivent sont tout de même beaucoup plus audacieux.
La salle se remplit au fur et à mesure que June and The Jones poursuit son set. Les nouveaux arrivants sont accueillis par l’électro de « Square The Circle » qui ne tarde pas à les faire danser. Les claps du public viennent accompagner spontanément les percussions de la chanson.
Puis vient déjà l’heure de la dernière chanson. « Pour la dernière chanson, on va vous emmener sur la lune », s’agissant bien entendu de leur titre « Dancing on the Moon ». Solaire et entêtant, ce titre a tout d’un tube ! Cette fois, le public reprend la gimmick tout naturellement avec une énergie débordante. June and the Jones a réussi à tous nous emmener sur la lune ce soir. « Merci d’être venus nous écouter » annoncent-ils avant de terminer la chanson. « A bientôt, à bientôt » déclare Alice sous un tonnerre d’applaudissement d’un public qui reste forcément sur sa fin après une prestation aussi courte. Mais c’est l’enjeu de cette soirée : réussir à séduire l’audience en un temps réduit. C’est un pari réussi pour June and The Jones ! Quelque chose me dit qu’on n’a pas fini d’entendre parler de ce jeune trio prometteur…
Retrouvez toute l’actu du groupe sur juneandthejones.com
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