Paris, 5 juillet 2018, alors que l’évènement musical majeur de la soirée se déroule à l’Hôtel de Ville, j’ai nommé le festival Fnac Live, je me rends dans le quartier de Bastille, au 19 rue de Lappe, à la Chapelle des Lombards.
Ce soir, Jamie GALLIENNE, a fait le voyage d’Angers pour soutenir à nouveau son album devant les parisiens. L’angevin a sorti ce premier opus, le 18 mai, « Under the radar », réalisé par Ken Stringfellow (ex-R.E.M, The Posies). Après l’écoute de sa production, j’ai été enthousiasmé et suis curieux de le découvrir sur scène.
Il est 20h45, quand Jamie GALLIENNE entre sur scène, format power trio, avec basse et batterie, lui assume le chant et la guitare. Comme sur l’album, il commence avec « Brain Twister » et sa rythmique efficace. Dès les premières notes, la différence avec l’enregistrement studio est notable, outre l’absence de clavier, ça déménage plus. L’intensité de la guitare donne à l’ensemble, une couleur plus Rock, plus punchie. On est dans l’analogique pur !
Les compos de Jamie GALLIENNE sont très Pop, très catchies. Ses refrains restent gravés en tête comme celui de « I love to see you dance » et son riff très accrocheur, ou le formidable « Sophiscated animal », à mon avis, une pièce maîtresse de son répertoire. Tout ça sent bon la Pop énergique et originale, avec priorité à la mélodie. Mais en concert Jamie GALLIENNE s’abandonne à un rock plus vitaminé, comme sur « Bad fluid » avec un solo de haute volée et l’utilisation du talkbox. Sur « Brighter days » son jeu se fait plus agressif tout en conservant une belle ligne mélodique. A noter, « Cisco bay » et son rythme qui se fait tribal et envoûtant.
Sur scène, Jamie GALLIENNE est naturel, authentique, avec une aisance un poil nonchalante et un bon échange avec le public. Hâte de le revoir dans des conditions techniques de meilleures qualités et sur une scène plus grande.
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