Mamusicale est partie à la rencontre de la jeune auteure-compositrice-interprète Claire Laffut à l’occasion de son showcase donné au Champs Élysées Film Festival sur l’un des plus beaux rooftops de la capitale !
Au programme de cette 8ème édition qui se tenait du 18 au 25 juin, une sélection de films français et américains en compétition (longs et courts métrages), des avant-premières et une programmation musicale très pointue.
C’est au coeur de la plus belle avenue du monde que Claire Laffut nous confie sa Vérité envoûtante…A 25 ans à peine, l’artiste belge entame sa tournée estivale en explorant les différents champs de la création à travers un univers foisonnant de poésie et de finesse.
Bonjour Claire, pour ceux qui ne te connaissent pas, peux-tu nous en dire un peu plus sur toi ?
Je m’appelle Claire Laffut, je suis une artiste belge qui fait de la musique et de la peinture. Je suis aussi en train d’écrire mon premier album !
Tu as commencé ta carrière en tant que mannequin, puis tu t’es intéressée aux arts plastiques. Tu explores les différents champs de l’art avec notamment la création d’une marque de tatouages éphémères. Qu’est-ce qui a été l’élément déclencheur pour commencer ta carrière en tant que chanteuse ?
Ma première connexion musicale est arrivée par la danse, par le mouvement. Je faisais aussi du piano petite, mais j’aurais jamais pensé faire chanteuse un jour. (Rires)
Je suis arrivée à Paris, j’étais assez perdue dans cette immense ville et j’ai rencontré quelqu’un qui m’a fait rentrer dans les studios. J’ai commencé à écrire, vraiment pour le plaisir, puis à chanter. J’ai l’impression que ça complète tout ce que j’ai pu faire auparavant.
Tu as confié lors d’une interview “La musique nourrit ma peinture, et vice-versa”. Tu as d’ailleurs imaginé une pièce et une couleur représentative de chaque morceau. Comment s’est déroulée la phase de création de ton EP ?
A vrai dire, je compose toujours la musique avant la peinture. Les morceaux m’inspirent des couleurs. Par exemple pour l’EP, je voulais vraiment voir mes peintures dans mes clips pour créer une véritable synesthésie. Mojo est un morceau énergique, c’est pour ça qu’il y a du rouge. La couleur contraire est le vert. Je voulais refléter à travers ces couleurs une force d’opposition, traduisant un amour passionnel.
Tu as illustré ton premier single sorti en 2018, intitulé La Vérité, par une immense toile de 6 mètres de long. Peux-tu nous en dire un peu plus sur la signification de cette chanson pour toi ?
Pour Vérité, c’est la couleur bleue. C’est une chanson que j’ai écrite pour aborder la notion de vérité que l’on peut avoir à tout âge.
Par exemple, ça peut être une vérité partagée en couple. Je pense que l’on tombe réellement amoureux quand on accepte tout de l’autre. C’est pour ça que la chanson commence par « une envie partagée, peut être encore inavouée ». C’est un peu le début où tu apprends à connaître l’autre, l’idée de partager sa propre vérité.
Puis la notion de vérité quand tu es enfant, quand tu es dans la cour de récré « j’l’ai vu à la télé », qui traduit cette naïveté liée aux médias. Dans le refrain, c’est ma vérité à moi, quand je suis partie de ma campagne belge pour arriver à Paris. Je retiens de cette expérience qu’il faut oser partir et vivre de nouvelles aventures. La Vérité, c’est plein d’aspect de la vérité regroupées en une chanson.
Charlotte Abramow a réalisé tes pochettes d’album, comment l’as-tu rencontrée ?
Charlotte, c’est une fille qui m’a contactée quand j’avais 15 ans. Elle aimait bien mon visage et m’a proposé de faire des photos. J’ai dit « allez pourquoi pas ! » (rires)
C’est elle qui a fait mes premières photos. Depuis nous sommes devenues amies, on se suit et on se supporte. Elle a beaucoup de talent ! Son univers est très pop, lumineux. Moi j’ai un côté un peu plus dark. (Rires) L’association de nos deux styles ne fonctionne pas toujours, mais je respecte énormément son travail.
Tu es en train de préparer les festivals cet été, dans quelle configuration joues-tu sur scène ?
J’ai deux personnes qui m’accompagnent sur scène. Benjamin qui est batteur, et Gaspard qui s’occupe du live au clavier et à la guitare. Actuellement j’aimerais beaucoup intégrer des danseurs au show.
Toi aussi tu danses ?
Bien sûr, j’adore danser ! Je trouve que ça apporte une réelle dimension au live.
En parlant de scène, as-tu un fun fact ou un bon souvenir à nous faire partager lors de tes derniers concerts ?
Je me suis tordue la cheville il y a 2 semaines, alors que je sautais sur scène comme une petite biche. (Rire)
Ce qui est marrant, c’est que la personne qui joue avec moi sur scène s’est tordue la cheville récemment aussi, c’est une sorte de malédiction… Les problèmes techniques font aussi partie des nombreuses anecdotes de concerts. Ça m’est déjà arrivé de chanter à fond sur scène alors que la voix ne sortait pas dans la salle. Heureusement que j’arrive à en rire le plus souvent !
Et pour finir, quel est ton coup de cœur du moment ?
C’est un jeune peintre anglais qui s’appelle George Rouy. Tu peux aller voir son Instagram, j’aime beaucoup ce qu’il fait. Musicalement, mon coup de cœur c’est Rosalía. C’est une inspiration, les clips sont beaux et elle est très talentueuse.
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