INTERVIEW-BILLET D’HUMEUR VAUT BIEN « 24 CLARA »

Impossible pour Mamusicale de passer à côté de ce nouveau projet. Un son urbain, résolument moderne, des textes profonds et forts qui font de BILLET D’HUMEUR, le groupe à suivre de très très prêt. Qui se cache derrière ce nom positif ?

Nous avons cherché dans Paris, dans le métro, dans la rue et finalement nous avons rencontré les quatre garçons dans un quartier où la musique résonne chaque soir avec ses nombreuses salles de concerts, à Pigalle.

Salut les gars,

Salut !

Depuis combien de temps existe BILLET D’HUMEUR ?

Au début nous étions trois, Brice, Allan et moi Davy. Brice et Allan sont frères. Ils sont connectés de base depuis toujours (rire…). Moi, je les ai rencontrés à l’école avec comme passion commune la musique. C’était dans les années collège (rire…), ça date ! On ne s’appelait pas encore BILLET D’ HUMEUR. On faisait de la musique un peu partout…. A la suite du foot surtout, dans les vestiaires. On est fan de foot !

La formation à quatre avec JB, date de 2012. Une rencontre liée un peu au hasard. JB est venu nous sauver pour faire notre son lors d’un concert dans un bar. JB venait de l’univers électro et Dj. On lui a expliqué notre projet complètement vocal à l’époque et on s’est dit pourquoi pas électroniser nos voix avec JB, ça pourrait être intéressant. C’est comme ça que l’aventure BILLET D’HUMEUR a débuté.

Vous avez tous une spécialité musicale ….

Oui c’est vrai… JB, c’est tout ce qui touche à l’électronique avec les machines, Brice est la voix lead et parolier du groupe, Allan est beatboxer, choriste et compositeur, Davy fait les voix et les chœurs.

Pourquoi BILLET D’HUMEUR comme nom de scène ?

Dans nos musiques et nos textes, nous avons l’impression de prendre position, de donner notre point de vue. BILLET D’HUMEUR, ça sonne bien, c’est joyeux et on voulait absolument un nom français.

Est-ce que dans vos textes, vous avez envie de pousser des coups de gueule contre des choses qui vous énervent ?

On pense le faire avec l’arrivée de l’album. On peut aussi bien parler du racisme que de la violence conjugale que du rapport que l’on a aussi avec notre mère. On parle de sujets qui nous touchent comme la famille sur des musiques rythmées en beatbox. On se retrouve beaucoup dans l’univers de Stromae. C’est-à-dire des thèmes forts avec une musique qui bouge.

Le métro a été votre terrain de chasse, d’expérimentation. Vous pouvez nous en dire quelques mots. 

Le métro est une excellente école pour le live bénéficiant d’une vraie proximité avec les gens. C’était un pur entrainement. On allait tester nos musiques. Ça nous a permis de jouer par la suite sur la scène de l’Olympia fin 2017. Jouer dans le métro, c’est entrer dans le quotidien des gens. On y a joué durant 2 ans. On avait nos coins, République, Bastille, gare de Lyon.

Vous venez de sortir le clip « 24 Clara », un titre qui claque, qui bouge. C’est ça l’esprit de BILLET D’HUMEUR, c’est ce que vous voulez insuffler ?

C’est ce que l’on essaie de montrer aux gens en tout cas. Il y a aussi le live avec beaucoup de dynamisme et d’énergie. C’est grâce à nos partenaires que l’on a ce clip. On a laissé l’équipe de production travailler. On voulait voir ce qu’ils pouvaient proposer. A l’avenir on aimerait bien réaliser le prochain clip, on a déjà plein de scénarios en tête.

L’Olympia fin 2017, les 20 ans des musiciens du métro, vous y avez joué. Qu’en avez-vous retenu de ce moment à part ?

C’est l’émotion avant tout ; c’est deux milles personnes présentes. On voit très bien les visages des gens où qu’ils soient, leurs expressions. Ça nous a vraiment marqués. Il y a une proximité avec le public dans cette salle, c’est vraiment impressionnant ! Nous n’avions que deux titres à défendre sur scène. Le défi était de mettre de l’énergie dès le début. Les musiciens du métro c’est aussi une grande famille avec un suivi dans le temps.

C’est quoi la prochaine étape pour BILLET D’HUMEUR ?

Dans les prochains mois, on va sortir un nouveau single avec un clip qui l’accompagnera. On travaille aussi sur notre 1er album pour l’automne. La release party est déjà programmée le 11 octobre à Paris aux Etoiles.

Pourquoi un album plutôt qu’un Ep ?

On avait l’impression qu’un Ep c’est quand l’artiste est en train d’écrire son album alors que nous, nous avions déjà les chansons. On les joue déjà sur scène. On peut déjà vous dire que l’album s’appellera Hollywood. Il y aura environ treize titres sur le disque.

Un p’tit test pour finir… Est-ce que vous vous connaissez bien entre vous…

Qui est le plus créatif d’entre vous ?

Ah Ah Ah !!! Pas simple à répondre…. Ça dépend (rire…)

Sérieusement, on dirait que c’est Allan.

Qui est le plus chambreur ?

C’est Allan (rire…). On se chambre tous, on est tous des « gazeurs » mais le plus c’est Allan !

Qui est le plus dragueur ?

C’est Brice, c’est Davy (rire…) ça se joue entre eux d’eux (rire….)

Imaginez que l’on vous propose de signer dans une très grande major avec la condition ultime de changer le nom de votre groupe. Accepterez-vous ?

Franchement non ! BILLET D’HUMEUR, c’est notre histoire. On fait la musique pour notre public. Dans l’esprit des gens quand on change de nom, c’est que l’on s’est déjà un peu perverti. On a trop travaillé avec ce nom qui n’est pas facile à défendre. On sait pourquoi on l’a choisi, c’est notre histoire.

Merci les gars, bonne continuation et merci pour ce moment de partage.

Merci à toi

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