Depuis ses humbles débuts en 2000, lors d'une manifestation étudiante contre le régime de Milosevic, EXIT en Serbie est devenu l'un des festivals les plus appréciés d'Europe. Ses organisateurs ont une fois de plus transformé la forteresse historique de Petrovaradin en un rassemblement dynamique de mélomanes venus de plus de 80 pays en 2024.
Cette année, le festival a été un témoignage du pouvoir unificateur de la musique à travers les genres et les générations. Avec plus de 210 000 participants, EXIT a réuni un mélange éclectique de musique électronique, de rock, de hip-hop et plus encore, le tout dans le décor atmosphérique de la forteresse.
Jour 1 : Des débuts pleins d'énergie
Le festival a débuté avec un mélange de hip-hop et de musique électronique. La performance dynamique de Gucci Mane sur la scène principale a donné le ton de la soirée, ses rythmes trap du Sud dynamisant la foule.
C'est ensuite Carl Cox, légende de la musique électronique, qui a pris les commandes des platines et a livré un set magistral « Hybrid Live » mettant en valeur sa techno influente. Sa performance, remplie de lignes de basse profondes et de rythmes hypnotiques, a rappelé à tout le monde pourquoi il reste un pilier de la communauté de la musique dance.
Jour 2 : La nostalgie rencontre le punk et les rythmes électroniques profonds
La deuxième journée a apporté un mélange de nostalgie et d'énergie punk brute. Les Black Eyed Peas ont fait la une avec un set rempli de tubes mondiaux comme « Where Is the Love? » et « I Gotta Feeling », créant une atmosphère de chant massif. Pendant ce temps, les vétérans du punk The Exploited ont apporté leur énergie non filtrée sur scène, déclenchant un autre type de fièvre parmi la foule.
Sur le plan électronique, la mts Dance Arena a accueilli Maceo Plex, dont le set techno profond et émotif a captivé. Connu pour sa capacité à créer un voyage atmosphérique, la performance de Plex était remplie de nuances sombres et mélodiques, de montées en tension et de libérations cathartiques. L'énergie palpable de l'arène s'est poursuivie jusque tard dans la nuit, démontrant l'engagement d'EXIT à mettre en valeur des sons électroniques divers.
Jour 3 : Guitares, émotions fortes et euphorie sur la piste de danse
L'avant-dernière journée a été marquée par des riffs de guitare puissants et des moments d'émotion. Tom Morello, guitariste de Rage Against the Machine, a livré une performance exceptionnelle qui a commencé par un hommage au regretté Chris Cornell et s'est poursuivie par une interprétation frénétique de « Killing in the Name ». Son set incarnait l'esprit d'activisme et de rébellion qui définit EXIT.
Pendant ce temps, les amateurs de musique électronique se sont réunis à la Dance Arena pour un autre genre d'intensité. Barry Can't Swim a proposé un mélange de mélodies euphoriques et de rythmes complexes, préparant le terrain pour Bonobo, dont les paysages sonores multicouches nous ont emmenés dans un voyage envoûtant à travers l'ambient, la house et le downtempo.
Sur la scène NSNS, la star de la classe 2024 d'EDM.com, Sara Landry, a livré l'un des meilleurs sets techno du festival, ses rythmes percutants et ses paysages sonores sombres maintenant une énergie élevée jusqu'aux premières heures du matin. Sa performance a mis en valeur la force underground de la programmation électronique du festival, attirant une foule dévouée de passionnés de techno qui se sont délectés de ses rythmes implacables avant la sortie de son premier album tant attendu.
Jour 4 : Une conclusion pleine d'âme pour un voyage électrisant
La dernière journée d'EXIT a été une célébration de la diversité de la musique électronique. L'icône de la musique électronique sud-africaine Black Coffee a clôturé le festival avec un set au lever du soleil à la mts Dance Arena, ses rythmes profonds et soul offrant une fin sereine mais électrisante à l'événement. Sa capacité à mélanger les rythmes afro-house avec des lignes de basse profondes et résonnantes a créé une expérience presque spirituelle alors que les premiers rayons du soleil perçaient la forteresse de Petrovaradin.
Des collaborations uniques et des liens familiaux
L’un des moments forts du festival a été la collaboration entre les poids lourds de l’électronique Vintage Culture et Argy, dont le set a mis en valeur le mélange harmonieux de leurs styles distinctifs.
De plus, le thème de la famille et de l'héritage était présent tout au long du festival. Tom Morello s'est produit avec son fils, Roman, tandis que Max Cavalera et son fils Igor Junior ont apporté la force du heavy metal à la forteresse, mettant en valeur le pouvoir de la musique à connecter entre les générations.
Perspectives d'avenir pour 2025
Alors que le festival se terminait, l'enthousiasme commençait déjà à monter pour le 25e anniversaire d'EXIT en 2025. L'événement de cette année était plus qu'une simple série de performances ; c'était une célébration de la capacité de la musique à combler les divisions culturelles, à rassembler les gens et à créer des moments inoubliables.
EXIT 2025 est prévu du 10 au 13 juillet. Vous trouverez plus d'informations ici.
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