En tant qu'icône et pionnier dans le monde de la musique électronique, Kaskade a des histoires et des idées fascinantes tirées de ses trois décennies dans l'industrie de la musique.
Juste avant son concert « Redux » au festival Deep Tropics de Nashville, nous avons rencontré la superstar de la musique électronique, dont le vrai nom est Ryan Raddon, pour une interview sur l'état actuel de la scène musicale dance. Il grignote humblement des Sour Patch Kids dans sa caravane pendant que nous nous asseyons pour discuter.
Raddon s'est depuis longtemps positionné à l'avant-garde des performances live, une réputation qui a atteint de nouveaux sommets en février après sa performance historique en tant que premier DJ en jeu du Super Bowl. Avec autant d'expérience majeure à son actif, nous étions curieux d'entendre ses réflexions sur ce qui fait un grand festival de musique.
« Il y a beaucoup de bons festivals, et seulement une poignée de grands festivals », nous dit-il. « Je pense que la scène, le lieu et l'ambiance sont très importants. Je veux dire, c'est déjà la moitié de la bataille. Si vous êtes assis au centre-ville et que vous avez la skyline, comme Lollapalooza Chicago, chaque photo que vous voyez de là-bas, vous vous dites : « C'est de la folie ! » C'est déjà en avance. Il faut donc une production de haut niveau et un lieu de choix. »
Lorsqu'il voyage pour des festivals et des spectacles, le producteur à succès dit qu'il recherche toujours la nourriture locale pour goûter à la culture authentique d'une ville. Une chose que seul son tour manager sait à son sujet, c'est qu'il y a certains hôtels qu'il ne supporte tout simplement pas pendant ses voyages. Le tour manager de Kaskade rit en signe d'approbation hors caméra.
Brian Rapaport/EDM.com
En ce qui concerne la musique, Raddon raconte comment il s'est fait expulser d'établissements à l'époque parce qu'il mettait ses morceaux à fond. Aujourd'hui, lorsqu'il se produit dans les grands festivals et lors de résidences de DJ de haut vol à Las Vegas, il n'a plus à se soucier du volume.
« J'ai reçu tellement de plaintes pour nuisances sonores au fil des ans », explique Raddon. « J'ai déjà dû déménager, on m'a expulsé d'appartements et d'espaces de travail. »
Mais ce n’était pas la chose la plus folle qui soit arrivée.
« À l'université, j'organisais une énorme fête », se souvient-il. « Il y avait tellement de monde, c'était au deuxième étage, et le sol s'est fissuré… notre plafond était sur le point de s'effondrer. »
c/o Presse
Une fois que la carrière de Kaskade a commencé à décoller, il dit qu'il n'a pas fait d'achats somptueux ni de grosses virées shopping – même s'il a fini par acheter « une belle voiture ». Il se souvient cependant très bien du moment où il a touché son premier gros salaire grâce à la musique.
« Je me souviens avoir posé les deux chèques sur le comptoir de ma cuisine et les avoir pris en photo », raconte-t-il. « Je me suis dit : « Oh mon Dieu, je gagne vraiment de l'argent en faisant ça ! » Lorsque j'ai conclu l'un de mes plus gros contrats à Las Vegas, j'ai signé peu de temps après le bail de mon studio à Los Angeles, à Santa Monica. C'était une grosse affaire car c'était un très gros achat, et ce n'était pas vraiment mon truc, mais c'était génial. J'y suis depuis sept ans et j'adore ça. »
Nous étions également curieux de savoir ce que Kaskade aurait fait comme travail s’il n’avait pas suivi son chemin en tant que DJ.
« Si je n'étais pas sur scène tous les week-ends, j'écrirais et produirais de la musique pour d'autres personnes, ce que j'ai fait un peu avant que ma carrière ne décolle », explique-t-il. « Je continuerais à faire quelque chose en rapport avec la musique. »
Le set « Redux » de Kaskade au Deep Tropics a été le point culminant incontesté de la première journée du festival. L'éblouissant festival de Nashville a eu lieu les 16 et 17 août. Vous pouvez en savoir plus ici.
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