GNÔ vient de sortir son cinquième album « Stereofish » au sein du label Millennium Art & Music. Un album enregistré en Angleterre au Real World, le studio de Peter Gabriel. De là à trouver un lien pour le titre « Never give up » !
Est-ce cette expérience internationale qui les a conduits à cette production propre, claire, mais sans altérer la personnalité du trio.
J’ai raté cet album en décembre, mais finalement après cette année de merde ça fait du bien de redémarrer sur du solide. Pas de promesse non tenue, pas de plan sur la comète, GNÔ balance ses gros riffs et de grandes envolées de Djul Lacharme à la 6 cordes, bien calé entre Gabriel Vegh (chant et basse) et Peter Puke (batterie).
Ce disque est constitué d’un paquet de bonnes plages. « Calvary way » est un lancement imparable, entrainant et chantant. « Stereofish » ou « Into the void » qui nous ferait croire à de la pop mais c’est sacrément plus costaud ! Le morceau « Let it all go » puissant et catchy, rappelle l’univers de Mat Bastard. Et quelle émotion ce solo de guitare. !
Cet album est vraiment abouti, les 20 ans d’existence sont certainement une des explications. « Slumdog » est une très bonne compo mais pas certain qu’elle les rende millionnaire, en ces temps compliqués pour la musique !
Pour fêter la nouvelle année, on fait dans le gras, le très gras avec « Too many faces » mais en restant très musical. Dès les premières notes « Heroshima remonte des sons des 90’s qui fusionnent avec Rage … et avec « Smile » on traverse même les 70’s. GNÔ termine avec « Our worlds collide ». Effectivement le rugueux et le plaisant entrent en collision pour enfanter cette cinquième création.
Un très bon album à ne pas juger à sa pochette. Malgré le covid, le rock français est toujours debout !
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