Un an après la Cigale, six mois après l’Olympia, GAUVAIN SERS est au PLAN à Ris-Orangis (91)
Pour débuter la soirée, GAUVAIN SERS a invité GOVRACHE, comme sur beaucoup de ses dates. Il arrive sur scène, seul et sans instrument, et nous confie qu’il va faire un truc sur scène ce soir et pour la première fois : nous slamer ses textes sans musique. Gonflé ou certain de la qualité de son écriture ? Ce que j’ai constaté c’est que durant les 30 mn de sa prestation, le public fût suspendu à ses lèvres. GOVRACHE a un réel pouvoir émotionnel. Sa poésie est puissante, drôle, caustique, espiègle, belle, elle parle à chacun de nous et pourrait même, parfois, vous tirer une petite larme. GOVRACHE sera le 16 mars 2019 à la Cigale pour « fêter » la sortie de son nouvel album. Pour plus d’info : govrache.fr
Vendredi 5 octobre 2018, il est 21h30 quand GAUVAIN SERS, (prononcer SERSE) entre sur scène, avec ses quatre musiciens, Martial Bort (guitare), Mathieu Gayout (batterie), Jérôme Pichon (basse) et Léo Cotten (clavier), pour écrire une nouvelle page de la très belle histoire qu’il vit depuis deux ans.
Son révélateur se nomme RENAUD, qui en 2016, lui offre d’assurer sa première partie sur une tournée énorme. GAUVAIN rencontre un large public et le séduit. Pour preuve cette tournée le « Pourvu Tour » en tête d’affiche depuis 2017 qui remplit les salles comme ce soir dans ce PLAN ou GAUVAIN fait son retour après une semaine de résidence au printemps dernier pour préparer sa tournée.
Après avoir attrapé sa casquette posée sur son micro et l’avoir vissée sur sa tête, il entame « Comme si c’était hier » puis enchaîne «Quand elle appelle sa mère » et « Dans la voiture de mon père ». Après ces trois titres, je perçois un GAUVAIN SERS, naturel, spontané et drôle dans ses interventions entre les chansons. Ses textes sont d’une grande empathie comme un révélateur qui fait briller les petites choses du quotidien.
Les chansons s’enchaînent avec des ambiances musicales différentes. Juste le piano pour accompagner «Sur mon tracteur», chanson introduite par un discours sur sa tendresse et son admiration pour la ruralité. Juste la guitare sèche sur « Pourvu ».
Comme il le dit lui-même, il n’a pas écrit 387 albums, et pour faire un vrai concert bien plein, GAUVAIN parle, présente, explique ou vanne ses musiciens … un peu trop peut être ! Il fait également des reprises comme « La ruelle des morts » de Thiéfaine, « Singapour » de Fréderic Bobin, à noter sa version de « Poulailler’s Song » de Souchon à tomber par terre. Des artistes qui sont des références pour lui.
Il est clair qu’en quelques mois le creusois s’est imposé comme un des leaders de la nouvelle scène musicale française, entre variété et chanson française avec des incursions rock, il a tout pour conquérir un large public multigénérationnel.
Ses chansons « Henin-Beaumont », « Entre République et Nation » ou encore « Mon fils est parti au Djihad », nous racontent des tranches de vie, des histoires, notre histoire, comme un miroir de notre quotidien. Ses textes sont simples mais forts et font mouches dès la première écoute. Il est un peu un gardien de l’authenticité. Il s’adresse à l’humanité qui est en chacun de nous. Durant 1h30, le public a été touché, ému, amusé par cet artiste qui a déroulé ses chansons comme autant de scénettes qui, c’est certain, ont parlé, à chacun de nous. Découvrez le concert en images ici.
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