Le death metal ne cesse d'étonner. C'est un genre qui peut englober tant de choses tout en restant fidèle à ses racines merveilleusement viles. Il y a peu de groupes de death metal qui le saisissent vraiment comme ça Fleshvessel faire. Leur nouvel EP, Bile Of Man Reborn est une offre totalement monumentale. Il fusionne le travail de groupes comme Demilich avec celui de L'Orchestre Mahavishnu. Au milieu se trouvent de merveilleux intermèdes inspirés des compositeurs romantiques du XIXe siècle. Ces interludes peuvent comporter n'importe quoi, des altos et des harpes aux sections à vent luxuriantes. Cela fait des choses vraiment envoûtantes, mais il y a des limites naturelles à un projet aussi ambitieux. C'est encore plus problématique lorsqu'il est limité à une seule chanson de 24 minutes comme l'est cet EP. Cela montre Fleshvessel naviguer dans ces limitations qui les distinguent.
Bile Of Man Reborn présente un groupe qui peut apparemment tout faire avec ses instruments. Cette chanson va griffer la santé mentale de l'auditeur. D'autres fois, il penche vers un bombast triomphant et magnifique. Les auditeurs trouveront des éléments de Oui des synthés inspirés ondulant sous des riffs de death metal écrasants. Ces fusions sont une grande partie de ce qui fait Fleshvessel si attrayant. La façon dont le disque est divisé en trois parties distinctes aide également à naviguer dans ce voyage épique. Cela donne à la musique un flux et un reflux distincts. Le groupe passe de la folie du death metal à la musique de chambre avant-gardiste, puis tout le chemin du retour. Il culmine dans un solo glorieusement flashy. Ces explorations exigent des écoutes répétées. Ils conduisent à de nouvelles interprétations uniques du death metal dans son ensemble. Ce voyage est passionnant à suivre et ne semble indiquer à quel point le talent Fleshvessel sont. Ils sont clairement en mesure d'apporter encore plus à la table.
C'est cette volonté d'apporter toujours plus qui rend La bile d'un homme renaît une écoute un peu difficile. Il est vraiment intéressant de séparer les couches denses ici. toutefois Fleshvessel incorporer parfois trop. Avoir toutes ces influences sur un seul morceau rend l'écoute de cet EP comme boire du proverbial firehose. Il faut se préparer à une gamme extrêmement variée de musique. Ceux qui ne le sont pas seront intimidés. Il y a parfois trop de choses à absorber à la fois et cela en fait une expérience bizarre. Pour ceux qui partagent un éventail similaire d'intérêts musicaux avec les membres de Fleshvessel bien qu'alors ce disque ressemble presque à la réalisation d'un souhait. Pour beaucoup de objectif a toujours consisté à intégrer ces nombreuses influences diverses en une seule œuvre globale. Et donc FleshvesselLeur plus grande faiblesse est aussi leur plus grande force.
Il y a beaucoup à déballer à l'intérieur La bile d'un homme renaît. Fleshvessel sont presque assurés de submerger les nouveaux auditeurs par la diversité de ce qu'ils ont livré. Ceux qui sont prêts à naviguer entre les touches de tout le monde Kayo Dot à Chostakovitch au moyen de L'Orchestre Mahavishnu et Demilich trouvera quelque chose de vraiment remarquable. Tandis que Fleshvessel va aliéner le plus, il semble clair que cela fait partie de l'objectif. C'est du death metal pour une génération de schizophrènes musicaux enthousiastes à l'idée d'ingérer toutes sortes de nouvelles saletés piquantes. Ce n'est peut-être pas pour tout le monde, mais c'est glorieux.
Résultat: 8,5 / 10
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