Cette critique fait partie de notre couverture du Festival du film SXSW 2022.
Le pitch : Tous ceux qui étaient vivants à l’été 1969 savent probablement où ils se trouvaient lorsqu’ils ont vu les premiers hommes atterrir sur la lune sur leurs écrans de télévision. Mais pour le jeune Stan (Milo Coy), son expérience était un peu différente.
Il s’avère que, des mois avant le voyage emblématique, le Houstonite de la banlieue a été approché par quelques combinaisons de la NASA pour une mission unique dans une vie. Vous voyez, à cause d’une erreur d’ingénierie, ils avaient construit le module lunaire juste un peu trop petit pour un astronaute adulte. Ils avaient donc besoin d’un enfant. Et Stan, bien sûr, est le candidat idéal.
Cela ne s’est pas produit, bien sûr; c’est l’étoffe de la rêverie de l’enfance, et l’adulte Stan (Jack Black), qui raconte, établit très tôt qu’il était un « fabuliste… ce qui est juste une façon plus agréable de dire » menteur persistant « . »
Mais le dernier flirt de Richard Linklater avec l’animation rotoscopée (après Vie éveillée et Un scanner sombre) traite le grand conte avec toute la confiance aux yeux brillants de la science-fiction, tissant l’aventure spatiale de Stan avec un regard nostalgique sur les rythmes quotidiens de sa vie cet été fatidique. Pense Soutenez-moi se rencontre Le bon truc.
Enfance… dans l’espace ! Richard Linklater a longtemps été le maître d’un type particulier de nostalgie, en particulier le type autobiographique : Hébété et confus, tout le monde en veut !!, Enfanceet d’autres ont tous cartographié les vêtements, les attitudes et, surtout, la musique de l’Americana des années 60/70.
Apollo 10 1/2 est le dernier en date de cette interrogation sur sa propre enfance, un récit semi-autobiographique de sa jeunesse dans une banlieue du Texas et de la famille démesurée à laquelle il appartenait. Et malgré ses auspices de course à l’espace, c’est là que le film aime le plus s’asseoir, observant méticuleusement les rituels et les anecdotes qui ont constitué son éducation.