C’est difficile d’imaginer ça Travail pour un cowboy a commencé comme groupe de deathcore qui a donné naissance au tristement célèbre mème des « rôles de pizza préchauffés » avec « Entombment of a Machine » et à un mashup classique de Bob l’éponge avec « Knee Deep ». La progression du groupe depuis 2005 Perte Cette époque a été marquée par un désir évident de réfuter les opposants qui les traitaient de jeunes branchés de MySpace. Comme Jonny Davy est devenu le seul membre fondateur, Travail pour un cowboy est devenu avec succès un incontournable du death metal moderne. Mais comme leur précédent album Mangeur de soleil suggère qu’ils avaient encore plus à exprimer. Maintenant sur Guérisseur de la Lune, Travail pour un cowboy complète leur vision progressiste. Cet album est un pur death metal pour les nerds, et il est difficile de nier à quel point il est solide.
Il suffit de dire que Travail pour un cowboyLa dernière version de est du prog-death metal, pas du tech-death. En guise de déclaration d’intention d’ouverture, le morceau d’ouverture « Beyond The Chemical Doorway » se présente avec des grooves complexes et des progressions d’accords atmosphériques qui correspondent Tony Sannicandroles solos de guitare éblouissants et Nick Schendzielosles lignes de basse acrobatiques de . Il y a encore de la place pour les blast beats, les balayages et les pannes, mais il est clair que Travail pour un cowboy veut faire plus que déchiqueter. Cette envie de se surpasser en tant qu’arrangeur porte ses fruits tout au long de l’album.
Contrairement à de nombreux groupes prog, Travail pour un cowboy garde la majorité de ces chansons sous cinq minutes. Cette relative retenue permet à des morceaux comme « Etched In Oblivion » de s’imposer sans devenir trop indulgents. C’est aussi ici que Sannicandro et le guitariste rythmique Al Glassman abandonnez les chugs au profit de labyrinthes sinueux d’harmonie dense et de texture dissonante (et sérieusement, écoutez Schendzielosc’est la basse. C’est si bon). En couplant cela avec les syncopes évolutives du batteur Navène Koperweis donne des chansons plus proches de Gorguts ou Cynique.
Koperweisle pedigree de fusion (établi par son passage dans Les animaux comme leaders) a un impact particulièrement important sur Travail pour un cowboyla structure rythmique de. Il s’intègre parfaitement à la basse slap de Schendzielos au début de « Grinding Wheels Of Ophanim », mais dans un sens plus large, ses côtelettes imprévisibles permettent à tous les membres du groupe de se tourner vers les excentricités. Malgré cela, il maintient également un respect pour les tropes du metal extrême qui ont fait leurs preuves. Donc, Travail pour un cowboy peuvent riffer là où ça compte et réaliser des motifs mémorables tout aussi facilement qu’ils peuvent se divulguer dans un trou de ver de bizarrerie.
Travail pour un cowboy brille le plus lorsqu’ils équilibrent leurs tendances progressistes avec une génialité digne d’un headbang. Mais même dans ce cas, un morceau « The Sun Gave Me Ashes So I Sought Out The Moon » ne se divise pas simplement en « la partie lourde » et « la partie prog ». Une partie de cela est due à Davidla prestation vocale de, qui reste toujours aussi sauvage. Il sait jouer gentiment avec des chants agiles et des coups de batterie, mais ses grognements demandent toujours une certaine méchanceté dans le bas de gamme. Cette ligne floue entre brutalité et complexité permet à des morceaux plus profonds comme « Into The Crystalline Crypts » de faire preuve d’une cohésion et d’une cohésion impressionnantes de la part de ces musiciens sans s’enliser dans des nouilles prétentieuses.
Bien que ce ne soit pas facile à écouter, Guérisseur de la Lune parvient à conserver la distinction d’une piste à l’autre. Il est particulièrement clair dans « A Sorrow-Filled Moon » que ces gars savent quand s’écarter les uns des autres. Les solos de guitare se produisent lors des riffs les plus simples, mais les deux guitaristes stratifient sciemment leurs idées pour laisser la basse prendre le dessus sur la mélodie.
De la même manière, Koperweis peut se connecter avec tout le monde avec des rythmes explosifs et des grooves à double coup de pied aussi facilement qu’il peut lancer des remplissages de balles courbes et des changements de temps. De cette façon, les parties les plus « métal » ressemblent à une libération cathartique après les détours, comme l’intensité du marteau-piqueur et le backbeat prêt pour le mosh de « The Agony Seeping Storm ». Travail pour un cowboy n’a pas complètement perdu contact avec ses racines sauvages, utilisant plutôt des breaks math-rock funky et des mélodies extraterrestres pour élargir leur son.
Gardant leur plus long pour la fin, Travail pour un cowboy n’est pas sur le point de surprendre qui que ce soit avec « The Forever Rot » à ce stade. Ils se sont habitués à cette nouvelle forme, ne ressentant pas le besoin de jeter un os aux anciens élèves ou de changer les choses sans raison. Le flux sonore de Guérisseur de la Lune reste constant, guidant l’auditeur à travers les eaux agitées avec grâce et dynamique en plus. Même s’il sera intéressant de voir comment les pit Warriors réagiront à ce doublement du prog, Travail pour un cowboy est tout sauf stagnant.