Le premier album complet de Yotto en cinq ans nous emmène dans une exploration auditive qui ravit à chaque tournant.
Après cinq longues années d’attente, Yotto a enfin dévoilé son deuxième album, Croissance.
Sorti maintenant via son propre label, Odd One Out, l’album a des airs de tour de force pour le virtuose de la deep house. Quatre singles sortis au cours des derniers mois ont taquiné une exploration ambiante du son, et le projet qui en a résulté a tenu cette promesse à la pelle.
Composé de 13 titres, Croissance nous fait signe et nous pénètre comme une forêt enchantée qui pousse sous nos yeux.
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Croissance commence par une triade de morceaux qui vous emmène doucement dans une paisible prairie musicale. « Intro » est un instrumental magique qui se construit lentement en profondeur, menant directement au stentorien « Hollow », qui présente une topline éthérée de MØØNE.
Au fur et à mesure que le « Meadow » qui suit s’amenuise, il se transforme en un changement d’énergie distinct avec « Just the Kinda Feeling », une collaboration avec Lost Boy. Ici, nous nous retrouvons dans un labyrinthe de musique house sombre mais optimiste, pleine de crochets accrocheurs et de basses puissantes qui en feront sûrement un succès en club.
Aussi rapidement que nous entrons dans le labyrinthe, nous nous engageons dans un chemin sinueux avec « Just Over », une coupe douce avec un doux refrain vocal, avant de continuer sur le labyrinthe lyrique de Yotto avec « No Ending ». Ici, une Julia Church hypnotique étourdit avec une voix envoûtante.
Les trois chansons suivantes serpentent plus profondément dans les bois, à commencer par « Timbre », un disque breakbeat époustouflant. La texture « Remember Me? » témoigne des prouesses de Yotto en matière de superposition, tandis que les « Encounters » qui suivent (une collaboration avec le duo de musique house emblématique Booka Shade) nous emmènent encore plus loin grâce à son aura mystérieuse et à son arrangement tendu.
La tension continue de monter avec le morceau de pointe « Let You Go » (avec SØNIN), qui présente la voix spectaculairement obsédante d’AunA. Yotto libère ensuite cette tension, nous jetant dans une clairière lumineuse avec le cathartique « Would You Like Fries with That ».
Pendant ce temps, le roulement constant de la basse dans « Breezer » nous maintient dans cette étendue alors que nous atteignons le sommet de l’utopie de Yotto. La piste finale de Croissance« Rimini Trance Energy », se termine par une coda puissante dans laquelle un rythme en plein essor accompagne un soliloque emphatique avant de culminer dans un écho feutré.
Dans son ensemble, Croissance est un exercice de son organique qui nous pousse et nous tire à travers un terrain émotif et dynamique de la musique électronique. C’est encore une autre démonstration puissante de la profonde capacité de Yotto à produire des tubes deep house thématiques et conceptuels, tout comme il l’a fait lors de ses débuts révolutionnaires en 2018, Hyperchute.
Yotto prend actuellement Croissance sur la route, après avoir lancé une tournée éponyme à Brooklyn le 4 février. Il se prépare pour des arrêts dans les grandes villes du monde jusqu’en avril.
Écoutez Croissance ci-dessous et diffusez l’album ici.
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