J’ai récemment lu une critique de Déchiqueté‘ dernier et troisième album qui a félicité le groupe pour avoir catapulté le côté thématique du death metal dans des domaines au-delà de l’habituel. Il y a de fortes chances que vous sachiez à quoi nous faisons référence : des accès de sang teinté de bordeaux, mettant à juste titre la religion dans le collimateur d’un anéantissement malheureusement théorique, la salutation des classiques du film d’horreur et le nombre croissant de façons créatives de tuer un homme.
Avec une formation asiatique-américaine décidément fidèle et fière derrière lui, point focal du groupe, guitariste / chanteur Andrew Lee a utilisé 劇變 (jubien) comme plate-forme pour aborder et mettre en lumière les problèmes liés au racisme, les pierres d’achoppement en tant qu’Américains de première génération de parents immigrés et la visibilité taïwanaise / chinoise dans la musique extrême. De plus, des événements importants sont mis sur la table comme l’incident de Mukden au début des années 1930, qui a conduit à l’invasion japonaise de la Mandchourie, et le bombardement américain de la Corée du Nord pendant la guerre de Corée. Déchiqueté met en lumière un autre côté de l’histoire, un au-delà de l’éviscération standard de la Seconde Guerre mondiale dans laquelle le death metal se retrouve souvent engagé. Une analogie serait si le death metal était la chaîne History Channel et Déchiqueté était le nouveau service de streaming documentaire indépendant qui est arrivé sur la scène et fait fureur dans les cafés, les salles de robinetterie et les lofts.
Mais, comme quelqu’un qui connaissait la valeur du swing l’a dit un jour, ça ne veut rien dire s’il n’a pas ce swing. Tout le roman cause l’élévation, les exposés historiques et l’apprentissage qui n’est pas un apprentissage de livre fantaisiste s’effondrera au bord du chemin s’il est présenté via une musique à laquelle la réaction la plus viscérale / physique est un haussement d’épaules. Heureusement dans ce cas, 劇變 (jubien) est un album destiné à presser, tirer et attirer une réponse positive des auditeurs dans un certain nombre de catégories ; tout, de l’instrumentation aérienne furieuse et des mosh pits spontanés dans le salon / l’espace de bureau aux sourires larges et à la norme de lancer des cornes à quiconque porte un t-shirt noir de la marque Gildan.
Tout commence avec « Violent Compulsion for Conquest », un banger rugissant qui jaillit de la porte comme une manifestation épissée de Carcasse et Exhumé comme organisé par le génie méconnu de Matthieu Widener (Cretin, médecins légistes du comté, Citoyen, libertaire). C’est un morceau qui très évidemment supplée à la mouture de la mort car il utilise un son de guitare de la taille de Mt. Shasta pour cracher des sauts tonals et une guerre sonore qui peuvent être familiers, mais regorge d’un triolet vibrant en deux étapes tout le même. Cette piste est également l’endroit où l’auditeur est initié au grizzly ponctué extrêmement impressionnant de Lee. Imaginez un millésime Tom Guerrier « Oough » (orthographe variable acceptée et accueillie, en fait) poussé à l’extrême, puis aspergé de réverbération et d’écho de film à suspense européen. Cela peut sembler ridicule sur le papier, car c’est le cas, mais l’utilisation libérale et le placement parfait de Lee ajoutent un élément amusant à des morceaux comme « Reek of Burning Freedom » et « Split Apart by Five Chariots ».
Les grognements contrecarrent le sujet manifestement ensoleillé de ce dernier, ajoutant au galop de thrash metal suédois avec une sensation de punk hardcore latéral à la progression d’accords d’assaut changeante en un clin d’œil, un répartition angulaire de la section médiane fortement inspirée du monde combiné de Ramasse-miettes et Pourriture avant un deuxième huit médian qui rappelle les mélodies en mode mineur de Chemin de gaucheà la fois la chanson et l’album.
« 獨孤九劍 日月神教第三節 (In Solitude – Sun Moon Holy Cult Pt. 3) » est une épopée bestiale de 10 minutes qui va d’une explosion de thrash infusé de mort vertigineuse à l’exploitation d’épisodes de mouture noircie, Décès (le groupe) et même du punk sale et pourri avant une course abrupte sur un tempo coupé, un doom gothique qui ferait Saison céleste, paradis perdu et Menace à capuchon fier.
Une chose qui 劇變 (jubien) a évidemment abordé l’importance du séquençage et du rythme. La façon dont le groupe sort de la morosité élégiaque des derniers instants de « 獨孤九劍 日月神教第三節 (In Solitude – Sun Moon Holy Cult Pt. 3) » en « Harmonious Impiety » avec le motif de souffle le plus ridicule / bourrasque solo de ce côté de la mi-journée Chair d’oiseau set au MDF avant de plonger dans le death metal mélodique scalaire et arpégé de « 漢奸 (Race Traitor) » est un magistral coup de contraste et de dynamique. Et bien sûr, la chanson avec le titre le plus ridiculement long de l’album « Scripture Containing The Supreme Internal Energy Arts That Render The Practitioner Invincible Through The Martial Realm » est la chanson avec le titre le plus ridiculement long de l’album. peuvent être des gars sages aussi.