David Assaraf est artiste complet, au talent incontestable. Même s’il n’est pas forcement connu du grand public, David est reconnu dans le milieu de la musique. Plusieurs artistes ont déjà fait appel à son talent d’écriture et de composition : Sylvie Vartan, Arthur H, Keren Ann, Carmen Maria Vega ou encore Matthieu Chedid. David est aussi metteur en scène et comédien. Le talent n’a pas de frontières. Au théâtre, il a notamment joué sous la direction de Didier Bezace dans « La Version de Browning» (5 nominations-2 Molières). Au cinéma sous celle de Gabriel LeBomin dans « Les Fragments d’Antonin » (film nommé aux Césars).
Si je vous en parle c’est qu’il a sorti le 25 mai 2018 son 1er EP. Quatre titres qui marquent les prémisses de son premier album “Ceux qui dorment dans la poussière” co-réalisé par Ian Caple (Bashung, Tricky, Tindersticks…) qui sortira à l’automne 2018. 4 tableaux, la vie, l’amour, la mort pour fils conducteurs. David Assaraf dessine avec précision ce monde que chacun porte en soi.
Un univers feutré avec des arrangements intimistes qui mettent en avant l’élégance des instruments (piano, violon). Ce qui fait la différence, sans aucun doute, c’est le timbre de sa voix, qui me fait penser à celui de Monsieur Gainsbourg. Sensuelle, espiègle parfois rebelle, sa voix ne laisse pas indifférent. Pour apprécier ce disque, allongez vous dans votre canapé, fermez les yeux et laissez vous enivrer, tout simplement. Notez au passage, la participation à l’enregistrement de Vincent Polycarpe, Jérôme Goldet ou encore Matthieu Chedid. Et que rien ne m’éveille, un titre somptueux, noble et séducteur.
Je vous laisse découvrir un autre titre de l’EP Juré craché sur vos tombes dans une version live session.
Retrouvez toute son actu sur davidassaraf.com