Suisse au visage pâle devient de plus en plus puissant d'année en année, mais 2025 apportera sans aucun doute un grand succès à cette puissance suisse. Je parierais qu'un film d'horreur utilisera le premier morceau « Un Pobra Nino Murio » (traduction : « Un enfant pauvre est mort ») comme musique de fond pour la bande-annonce. Un cadavre à moitié mort se traînant, un synthé d'église obsédant augmentant le volume et les basses cliquetant jusqu'à ce que les détails sanglants de son destin soient pleinement mis au point, les yeux de l'observateur rivés sur l'écran en tant que leader. Marc « Zelli » ZellwegerLa voix gutturale de tourne dans une tornade de tristesse. C'est l'un des morceaux les plus énervants et troublants, sans parler de l'introduction de l'album, que j'ai jamais digéré. L'album 2022 Peur et poignard comportait une introduction adaptée à un Scie film, mais celui-ci est une pure TERREUR atmosphérique.
J'étais déjà tellement excité pour ce disque, car Visage pale est devenu l'un de mes groupes de deathcore préférés, produisant constamment de la musique et des collaborations tout en partant en tournée pour honorer l'Amérique de leur performance animée. La dernière fois que je les ai vus au Milwaukee Metal Fest en mai, le groupe a joué l'un des sets les plus énergiques et excitants du week-end, travaillant sans problème sur les difficultés techniques et livrant des plaisanteries loufoques entre les chansons.
Peu importe à quel point ce groupe devient lourd, l'une des choses que je préfère chez eux est leur engagement à garder le métal amusant. D’innombrables groupes se prennent tellement au sérieux qu’ils étouffent la tête dans le cul. Visage pale on ne pourrait pas être plus opposé à ça avec ZelliLes rires classiques, les blagues et les sourires au fromage suisse. Jouant constamment avec des mélanges intrigants de distorsions vocales et de blast beats, nous avons observé le style vocal extrêmement unique de Zelli me transformer en ce que j'entends maintenant sur le nouveau disque de 2025 Maudit et son évolution est vraiment quelque chose à voir.
Après le spectacle d'horreur (une note positive venant de moi) du premier morceau, le deuxième morceau « Hatred » montre rapidement certains des meilleurs rythmes explosifs que j'ai entendus. Cassi jusqu'à présent, avec le guitariste Yannick Lehmann et bassiste Tommy Lee chacun présentant ses propres capacités pour créer un décor de destruction deathcore non-stop. Nous obtenons le cri de rire susmentionné de Zelli et il est évident que ses capacités vocales ont franchi un nouveau seuil alors qu'il affiche des grognements malveillants. Les troisième et quatrième morceaux « … et avec espoir, tu seras damné » et « Don't You Ever Stop » vont dans une direction nu-metal axée sur la basse que je ne suis pas totalement surpris d'entendre, puisque ZelliLe style vocal de rappelle le rap/rock mais ils ont tous les deux le sentiment d'avoir leur place dans l'album même s'ils ne sont pas mes préférés.
À mi-parcours, nous obtenons « Assez » et immédiatement, j’en ai assez. J'ai dû mettre ce morceau en pause pour pleurer ce que je pensais être le chef-d'œuvre du deathcore que ce disque allait être. Je sais que je vais être mis dans le même panier que les « haineux » auxquels ils s'adressent dans ces paroles, mais je suis prêt à prendre ce risque. Je suis déçu du 8ème-des paroles de niveau supérieur avec un rythme unidimensionnel de type Soundcloud derrière elles parce que j'ai entendu de quoi ce groupe est capable. Je respecte leur talent mais j'aurais aimé que celui-ci reste dans les brouillons car il ruine le flux entier de l'album directement au milieu de celui-ci. Parfois, la meilleure façon de vaincre les haineux est de les ignorer et simplement d’être meilleur.
Après « Enough », nous obtenons « Youth Decay » dans lequel nous entendons des voix claires rock du début des années 2000 (sans savoir de qui elles viennent) pendant la première minute, interrompues par le classique. Visage pale sonore, avant de lancer violemment un Avenged Sevenfold un riff qui sonne. Je ne sais pas si le morceau précédent m'a laissé un mauvais goût dans la bouche, mais j'ai incroyablement du mal à les creuser malgré mon obsession pour ce groupe depuis trois ans.
« My Blood On Your Hands » est un autre morceau au son d'horreur et je suis soulagé d'entendre qu'il y a plus de cette ambiance inquiétante et j'aurais aimé qu'il dure plus de 1:40. Zelli pousse le cri du putain de siècle, la gorge grinçante comme si on l'écoutait s'étouffer avec son propre sang. « Love Burns » est difficile à cerner en termes de genre entre les morceaux de guitare au son rock classique, les cris de fond, les guitares hurlantes et haletantes. « River Of Sorrows » transmet définitivement une tristesse dans les paroles et le clean, avant de se lancer dans davantage de rap puis de revenir aux cris. J'aime beaucoup la chanson qui commence à 15h30 où les guitares captent la tristesse et la tristesse, emportant les auditeurs vers le bas de la rivière.
Dans l'ensemble, je pense que c'était un manque de créativité de la part de Suisse au visage pâle. Le disque aurait bénéficié d'une structure plus cohérente et d'un accord sur un ou deux genres à aborder au lieu d'essayer de se plonger dans mille éléments différents sans prendre le temps de trouver comment les assembler correctement.