Critique d’album: LE DERNIER SOUFFLE DE L’HUMANITÉ Välde

Il est grand temps que les gens reconnaissent l’avènement du «deathcore noirci». Il est difficile de nier à quel point les groupes aiment (nouveau) Langue noire, Côte de Lorna, et Berger de ver ont pris le style dirigé par des personnes comme Abigail Williams et Vents de peste, mais la Suède Le dernier souffle de l’humanité apporte une veine punitive unique de lourdeur sinistre. Le quatuor décrit son son simplement comme «maléfique»… et vraiment, c’est un bon résumé. Que pouvez-vous vraiment appeler une combinaison de doomcore lourd, de black metal diaboliquement atmosphérique et d’un soupçon de Meshuggahle groove technique? Le dernier souffle de l’humanité solidifié ce mélange avec Abyssal, cinq ans après les débuts éponymes du groupe en 2013, laissant Välde pour creuser plus loin dans le gouffre sonore.

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Traduire en «Empire» en suédois, l’ampleur de cet album incarne la tour cyclopéenne sur la couverture de l’album. En fait, l’œuvre résume l’intention de Le dernier souffle de l’humanité joliment: une brique géante remplie d’âmes désincarnées. Il brisera un contenu en poussière, puis aspirera les âmes tout droit hors de sa population oblitérée. Intro «Dödsdans» (Dance of Death) met en place la palette de l’album: textures dissonantes, abus de cordes de guitare désaccordées et percussions dynamiques. Des coupes instrumentales comme celle-ci et la piste titre expansive et inquiétante contrebalancent la punition abjecte avec une atmosphère palpable et profonde avant «Glutton» et «Earthless» pour donner à la réaction des YouTubers quelque chose à admirer.

Välde C’est le genre de lourd qu’il faut expérimenter pour être cru, chaque goutte étant plus destructrice qu’auparavant. Les chugs sans fin du premier traitent une force contondante non-stop, tandis que le second contrebalance ses pannes de spéléologie thoracique avec des effets de guitare futuristes et une ambiance effrayante. La vidéographie musicale cinématographique inquiétante montre également comment Le dernier souffle de l’humanité aborde la musique brutale comme un film d’horreur immersif. C’est moins de musique pour moshing, et plus pour écouter dans un silence sans mâchoire alors que chaque musicien repousse les limites de la musique heavy moderne.

Des voix barbares de Filip Danielsson et des changements rythmiques du chaos contrôlé du batteur Klas Blomgren, au bruit sourd satisfaisant et au riffage inventif des guitaristes Buster Odeholm et Calle Thomer, c’est génial d’entendre Le dernier souffle de l’humanité faire évoluer leur son. Cela se traduit en grande partie par un mélodisme accru, qui apparaît le plus ouvertement pendant la Gojira-ish refrain qui ferme «Spectre». Bien que certainement accrocheur, le chant rauque ne diminue en aucun cas l’impact de la musique. Si quoi que ce soit, cela empêche une intensité écrasante de dépasser son accueil. Le post-rock passionné et le doom metal surpassent « Tide » est tout aussi captivant que l’assaut riff-a-minute qui y mène.

Le dernier souffle de l’humanité ne vous excusez pas pour leur penchant deathcore, qui se manifeste par des contrebasses synchronisées et des notes brunes. Sur ce seul front, une coupe comme « Sirens » maintient les visages puants à venir, mais son courant mélodique apporte une complexité inhabituelle pour le genre. En effet, les contrastes surprenants et les transitions radicales de l’album doivent beaucoup aux performances polyvalentes d’Odeholm et Thomer. La façon dont «Descent» jongle avec les battements percussifs, le déchiquetage acrobatique et les coups de rétroaction ébouriffants serait assez impressionnante, mais l’orchestre de la chanson s’épanouit et le chant choral obsédant rend son élément doom et black metal tout aussi convaincant que la violence technique et contondante .

Välde est défini par le tir sur tous les cylindres, ce que «déshumaniser» et «hadéen» illustrent par une musicalité de haut niveau Le dernier souffle de l’humanité. Les vocalisations monstrueuses de Danielsson offrent une gamme incroyable, une cohésion rythmique et un professionnalisme qui se répercutent sur l’instrumentation. Blomgren sait exactement quand tirer sur l’accélérateur et quand quitter l’espace, ce qui donne à Odeholm et Thomer la possibilité de jouer sur plusieurs facettes de leur jeu. Qu’il s’agisse de grooves deathcore bas et lents ou de blizzards envoûtants de trémolo-picking et de blizzards, le groupe utilise tout et n’importe quoi dans sa quête pour stupéfier l’auditeur avec une malveillance pure et pure.

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Ce n’est pas tous les jours qu’un groupe peut évoquer Carach Angren métal noir progressif et Langue noire-ish downtempo dans le même souffle, mais c’est une description appropriée de «Futilité». Les ruptures osseuses se mélangent non seulement à des bombes diaboliques, mais se synthétisent activement en un raz-de-marée noir en constante évolution. Toutefois, Le dernier souffle de l’humanité met fin aux choses avec un bon stomp sonique. «Vittring» est si lourd que c’est presque frustrant. On ne fait pas simplement du headbang à ces coups de caisse claire. Le plein effet des grognements vomis, des poussées tectoniques et de la dissonance perçante est, franchement, ridicule. Ayez confiance qu’une telle déclaration est un grand compliment.

Le côté plus propre et plus technique de la musique lourde se fait souvent au détriment des viscères, mais Välde prouve que Le dernier souffle de l’humanité peuvent avoir leur gâteau et le manger aussi. Cet album est écrasant, mais pas générique. C’est mélodique mais sans compromis. C’est imprévisible, mais pas incohérent. Il écrase les genres naturellement, sans céder aux clichés. Välde est un excellent ajout au sous-genre grandissant du deathcore noirci… un que tout metalhead qui se respecte devrait essayer.

9/10