Morceau de Jésus a tracé une ligne dans le sable pour la scène hardcore métallique actuelle. Là où les nombreux groupes de ce style recyclent les riffs de combat des années 90 jusqu’à la fin des temps, Morceau de Jésus se pousser en tant qu’auteurs-compositeurs. Les exportations de Philadelphie ont certainement l’agressivité sauvage et les grooves noueux du hardcore de la côte Est, mais il y a plus dans leur son qu’une colère effrontée. Leur premier LP, Seulement soi, a bien vieilli au cours des cinq dernières années, en grande partie grâce à la précision mortelle du groupe et à l’incorporation de bon goût d’éléments extérieurs. A cet effet, leur suivi … Si Inconnu joue et se sent comme un album hardcore. Des doses de death metal ou d’alternative sombre ne sont pas là pour changer cela, mais pour rendre les procédures violentes encore plus meurtrières.
Avec un soufflet solitaire de Aaron entendu, « In Constraints » sort en swing avec tous les triolets de noires, les voix d’appel et de réponse et les changements de riff méchants qu’un jockey de spin-kick pourrait demander. Plus remarquable est la retenue dont ils font preuve dans leurs pannes. Oui, les pannes fonctionnent réellement comme elles sont censé pour-décomposition les idées de la chanson à leurs composants essentiels. Cela semble évident, mais beaucoup de groupes de hardcore métallique ont besoin de groupes comme Morceau de Jésus pour leur rappeler d’éviter de se fier aux pièces de mosh meathead. Les rythmes collants et les pics dynamiques déchiquetés sont excellents en eux-mêmes… en d’autres termes, ils valent la peine de revenir à l’essentiel pour un assaut de séparation.
C’est vraiment les détails qui comptent ici, comme la façon dont le batteur Luis Aponte choisit avec soin quand suivre les guitares avec un double coup de pied ou s’en tenir au piétinement à quatre sur le sol pendant « Tunnel Vision ». De la même manière, les guitaristes David Updike et Jean Distefano équilibrez le travail angulaire harmonisé avec le chaos chug-a-chug aux côtés du bassiste Antoine Marinaro. Un sentiment similaire se répercute sur des coupes atmosphériques comme « Silver Lining », qui donne aux paysages sonores obsédants et imprégnés de réverbération de la place pour se mêler aux rainures de la poitrine. Il faut un groupe spécial dans ce genre pour avoir assez d’émotion pour porter Entendul’ode lyrique de (apparemment) à son enfant, mais Morceau de Jésus se lève à l’occasion avec des textures éthérées pour compléter les vibes de dur à cuire.
Pour revenir dans la mêlée, des chansons comme « Gates Of Horn » et « An Offering To The Night » offrent plus de cette vieille école Morceau de Jésus style qui a fait ressortir leurs EP en 2016. Bien sûr, la différence entre maintenant et il y a sept ans devient la cohésion musicale du groupe, ainsi que la production de Randy Lebœuf (qui a fait tout le monde de Orthodoxe pour La souche d’acacia son absolument dévastateur). Les deux étapes piétinantes du premier sont ponctuées de couches de rétroaction inquiétantes, et la vitesse de galop du second avec une fonction funky de batterie et de basse et une sortie ultra-lourde, presque doom. Dans les deux cas, Morceau de Jésus a une compréhension aiguë de quand devenir un homme des cavernes complet et quand couper les choses et secouer les auditeurs.
En parlant de secouer les auditeurs, « Fear Of Failure » contient l’un des meilleurs changements de tempo de Morceau de Jésussa carrière. Sans avoir à trop changer le riff, la transition du chant funèbre à la syncope accélérée apporte deux sensations tout à fait distinctes à la table. Morceau de Jésus garde ces changements imprévisibles mais jamais discordants, ce qui fait des merveilles pour la partie de mosh oscillante et fanfaronne à la fin de « FTBS » car elle frappe comme un crochet gauche aveugle sans renverser le Code orange-ish tableau d’intensité dissonante. L’alchimie vocale entre Entendu et Marinaro donne plus de chaos à ces passages, mais c’est vraiment la batterie créative de Aponté qui prend le gâteau.
Aponté est là avec Orthodoxec’est Justin Blanc parmi les forces créatives terriblement sous-estimées dans ce genre. Il prend parfois une forme de jazz, la façon dont il frappe le reste du groupe sur « Profane ». Certes, ce serait une bonne chanson hardcore métallique avec des échos de mélo-death et de slams qui mettent fin à la vie. Le mot clé ici est élévation, en ce sens que son approche revitalise non seulement les fondements primitifs du hardcore, mais aussi la gamme de riffs que les guitaristes peuvent y lancer. « Stolen Life » met en lumière ce concept, qui s’étend d’une intro goth effrayante à une utilisation inexplicable d’un breakbeat hard-ass (DJ Rashad stylée, bébé !). Ce truc n’a pas l’air d’essayer d’être différent. Au final, l’expérimentation permet juste Morceau de Jésus frapper plus fort, et dans des endroits inattendus.
En comparaison à Seulement soiqui a une piste d’intermède, tout sur … Si Inconnu, de « In Constraints » à « The Bond », est un ajout de bonne foi à la Morceau de Jésus répertoire. Avec une salve de rythmes courbes et de souffles de guitare explosifs, la magie du groupe se cristallise une dernière fois. En échangeant la technicité contre le goût, ces gars affinent une approche moins c’est plus pour rendre chaque instant de cet album valable. Qu’il s’agisse de modulations déchirantes ou de pit-starters sans vergogne, Morceau de Jésus sait exactement quand changer les choses ou monter la panne jusqu’au coucher du soleil.
Il n’y a que tant de façons de dire « Morceau de Jésus écrit du bon hardcore », mais c’est vraiment ce qu’il faut retenir de … Si Inconnu. C’est un hardcore excitant, émotif et bouleversant porté au niveau supérieur grâce à une écriture intelligente. Ils gagnent définitivement leur place en tant que nom montant et un bon constructeur de ponts pour les métalleux qui pourraient grimacer à la mention du hardcore. Pour ceux qui aiment leur musique sombre et rageuse, mais aussi dansante, c’est le moment idéal pour monter à bord pour la mêlée contagieuse.