Chris Ianuzzi est devenu un favori du YEDM et un exemple du type d’électronique expérimentale qui alimente l’EDM sans même que les EDMers le sachent. Avec un pied ferme toujours dans le post punk et le crossover indie/électronique, Ianuzzi est dans une position unique pour attirer les fans de plusieurs genres avec son chaos organisé bien composé à la Philip Glass. Alors que la plupart de ce travail n’est que cela : un tas de bricolages et de compositions techniquement complexes censés paraître chaotiques, Ianuzzi intervient parfois jusqu’à l’EDM, même au point où l’on peut trouver un ou deux genres solides. C’est le cas de son nouveau double single, « Distant Suns » et « Wild Side ».
Avec de vrais rythmes et même une mélodie, Ianuzzi a canalisé son raver intérieur dans « Distant Suns », la face-a ostensible des deux morceaux. Le morceau s’ouvre sur une ambiance de syntonisation vintage basée sur le feedback avant de se lancer dans un rythme direct et transsexuel sans accumulation. Un rythme triste et direct est accompagné d’une mélodie de style rave des années 90 qui est en quelque sorte ambiante au rythme, qui, sans que l’auditeur ne s’en aperçoive, se transforme en un rythme techno plus profond avant que le tout ne soit coupé sans cérémonie et ne passe à un rythme industriel. breakbeat trempé. Le morceau continue ainsi, avec les différentes boucles trance-techno-breakbeat commençant et s’arrêtant arbitrairement et la voix dissonante de Ianuzzi étant, étonnamment, le seul élément qui continue sur une trajectoire suivable. « Distant Suns » est ainsi capable de chevaucher à la fois l’EDM, le post punk et l’expérimental : les éléments de l’EDM sont là, mais la structure est tout Ianuzzi et son glorieux chaos.
Il est clair en écoutant « Wild Side » que dans ces deux morceaux, Ianuzzi jouait avec différents sons percussifs qui sont en quelque sorte de nature temporelle et spatiale. Ils sont présents dans « Distant Suns » mais dans « Wild Side », ils constituent une ligne musicale importante. Également avec une quantité surprenante de structure perceptible, « Wild Side » est en fait plus linéaire que « Distant Suns », car sa ligne de basse dynamique anime le morceau tandis que le rythme trap minimal l’ancre. Cependant, au-dessus, à côté et autour de ces structures se trouve l’équivalent sonore de Tron superposé à celui de Salvador Dalí La persistance de la mémoire série avec les horloges fondantes. Bien que plus industriel et post-punk que l’EDM, « Wild Side » est toujours suffisamment cohérent pour chatouiller également l’imagination des fans d’EDM. Ce serait excellent à la fin d’un lever de soleil fixé à la fin d’un festival.
Les fans peuvent toujours s’attendre à l’inattendu de la part de Chris Ianuzzi, et « Distant Suns » et « Wild Side » ne font pas exception. Avec son dernier morceau avant ceux-ci étant plus expérimental ambiant, ça fait plaisir de voir ce savant fou d’electronica jouer à nouveau avec le beat et les percussions.
« Distant Suns » et « Wild Side » sont maintenant disponibles et disponibles en streaming sur Spotify.