La plupart du temps, réenregistrer un album classique est une terrible erreur, qui peut même entacher l’héritage du chef-d’œuvre original. Certains exemples infâmes incluent En feu’ retouche totalement inutile de Clayman et Gorgorothest ridiculement mauvaise mise à jour de Sous le signe de l’enfer. Il n’y a rien de pire qu’un groupe examinant un morceau d’une brillance brute et pensant : « Hé, pourquoi ne pas tuer ce qui a rendu cet album génial et le produire comme un disque de rock grand public ? Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? »
Ces deux-là ont réenregistré Sepulture les albums ne sont PAS des exemples de cette erreur. Prendre en compte Cavalera éditions de Dévastation bestiale et Visions morbides les ultimes exceptions à la règle. En mars, j’ai fait un article long sur les deux versions dans lequel j’ai déclaré : « Bestial et Morbide se tiennent à eux seuls comme des chefs-d’œuvre de blackened death metal que des légions de groupes de ceintures de balles vénèrent désormais. Et tandis que beaucoup de ces groupes font du bruit fantastique, il n’y a rien de tel que l’innovation originale capturée sur ces disques. »
Et bien que je maintienne cette déclaration, les enregistrements fournissent également un terrain fertile pour les mises à jour et les rénovations. Cela est particulièrement vrai de Visions morbides, car les guitares minuscules ne rendent pas justice aux riffs, et l’album mérite un traitement de production death-metal approprié. Pour ce qui est de Dévastation bestialel’EP proto-black metal profite de son aspect lo-fi, tant qu’il Cavalera gardé l’atmosphère intacte ce n’est pas un gros problème. (En outre, cela a un sens commercial solide, car Max et Igor ont essentiellement les droits de publication complets sur ce matériel et n’ont pas à s’inquiéter de payer des redevances à Andréas ou Paolopuisqu’ils ne se sont joints qu’au Schizophrénie).
Max et Iggor Cavalera ont fait un travail absolument brillant sur les deux versions, préservant la violence pure et exubérante des originaux de 1985 et 1986 tout en donnant à la musique un élan passionnant. Cela est particulièrement vrai pour le son de la guitare, que Max a absolument cloué à la croix et saigné pour un effet maximal. Des chansons comme « War », « Crucifixion » et « Funeral Rites » ont enfin la puissance explosive qu’elles méritent. Alors que les versions de 1986 ressemblent à des braises chaudes, les pistes de 2023 sont absolument enflammées.
En outre, Max’s les voix ont un son moderne et caractéristique Soulfly aboie, mais il a toujours la capacité de crier plus fort. Et surtout, il maintient la réverbération au maximum ! Cela maintient l’énergie caverneuse et diabolique de la musique tout en lui donnant l’impression d’être plus grosse et plus méchante. Entre-temps, d’Iggor la batterie sonnait déjà malade sur les albums originaux, donc c’est plus une question de clarté et de fidélité. Enfin, j’assume Max rempli les fonctions de basse ici et remplit bien le son avec quelques basses qui manquaient dans les interprétations des années 80.
Comme je l’ai déjà dit, le véritable bénéficiaire de cette entreprise est le Visions morbides matériel. Pourtant, la nouvelle version de Dévastation bestiale est assez génial. Max a fait du bon travail en composant le ton du travail de guitare de 1985, tout en le resserrant pour refléter ses décennies d’expérience depuis lors. De même, Igor affine et affine les rythmes d’une manière qui fait que l’EP ressemble plus à du death-thrash qu’à du black-thrash. Hé, c’est cool aussi, juste différent.
Mais ce n’est pas tout! On obtient également deux « nouveaux » titres composés de riffs de Sepulturede ses débuts et renaît de sa tombe : « Sexta Feira 13 » et « Burn the Dead ». « Sexta Feira » est un numéro thrash simple qui ressemble plus à Soulflyles derniers albums de sont passés à travers le filtre des premiers Sepulture albums. Il va certainement faire fonctionner la fosse circulaire, en plus il a une cloche de vache ! « Burn the Dead » est absolument brûlant avec la vitesse et la puissance de feu du death metal. Bien qu’aucun des morceaux ne soit un opus magnum, ils sont un bonus bienvenu et amusant.
Au contraire, ces réenregistrements mettent en évidence l’immense force du matériel source, qui mérite un attrait et une reconnaissance plus larges. De plus, le soin apporté à préserver le caractère brut et imprévisible montre l’intégrité de la Cavalera frères et combien ils respectent leur propre héritage (et leurs fans).
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