Rap Song of the Week décompose tous les morceaux hip-hop que vous devez entendre tous les vendredis. Découvrez la liste de lecture complète ici. Aujourd’hui, BROCKHAMPTON revient avec son nouveau single, « Big Pussy ».
BROCKHAMPTON a annoncé son dernier album, La famille, et sur le premier single « Big Pussy », Kevin Abstract construit un bûcher funéraire et met le feu au groupe. Le morceau commence par un extrait contenant les mots « Va te faire foutre », et bien qu’il ne semble pas s’adresser à quelqu’un en particulier, s’il y avait le moindre doute sur les sentiments de Kevin, il ouvre son premier couplet de la même manière : « Putain vous à quiconque prétend qu’ils m’ont eu / Quand mon cœur était bas, il s’est transformé en kami-kami-kamikaze.
Avec ces mots résonnant dans votre oreille, « Big Pussy » commence à ressembler à une dernière mission suicide. C’est l’un des rares morceaux de BROCKHAMPTON à ne présenter qu’un seul artiste, et Kevin Abstract ne semble pas ravi de ce fait. Il crache : « Le groupe est fini sans être sur l’album/Je suis de retour et prêt, Ciarán a dû me le sortir », une référence au producteur du morceau Ciarán McDonald, alias Bearface.
Kevin se plaint également que « le label avait besoin de 35 minutes de musique » avant de pouvoir continuer sa vie, et rappe : « Le spectacle est terminé négro, s’il vous plaît, arrêtez de me harceler/Arrêtez de me demander, c’est déjà assez grave pour moi faire face à cette tragédie / Seul (tout seul, tout seul, tout seul).
Heureusement pour nous, Kevin tape tout seul. Après une frénésie de free jazz, le premier mouvement de la chanson s’installe avec une ligne de basse tumultueuse qui sonne comme la colère se sent dans votre estomac. Le deuxième couplet passe à une ambiance R&B des années 90, un assaut moins furieux qu’une rupture triste. BROCKHAMPTON est sur le point de mourir, et toute rancune qui a conduit à ce point s’estompera avec le temps. Mais la musique reste, battant jusqu’au dernier souffle.
— Tombes de Wren
Éditeur de nouvelles
YUNGMORPHEUS – « TRIANGLE DE SONNY »
Deux minutes, c’est tout ce qu’il faut à YUNGMORPHEUS pour se sentir à l’aise sur la production lo-fi douce et soul de DMH. Un morceau qui respire la sérénité, « Sonny’s Triangle » est une écoute hypnotique qui voit le rappeur éclairer les auditeurs avec une pléthore de conseils, y compris, « Attention où vous placez vos liens étroits, vous pourriez saigner pour eux. » Pour MORPH, la connaissance et le flux sont comme une seconde nature, faisant du dernier morceau de son prochain EP, Sommes bruniesun test décisif pour une odyssée lyrique qui enveloppe le public dans l’esprit de l’artiste. —Joe Eckstein