Tout groupe qui tire le titre de son album d’un Star Trek Le jeu de mots est trve et kvlt dans mon livre.
Dans ce cas, le groupe est Berceau de la saleté, les chouchous du black metal symphonique britannique. Leur nouvel album L’existence est futile est une prophétie effrayante de malheur, invoquée avec des arrangements orchestraux cinématographiques, une batterie de guitare abondante et un fanfaron moribond. Berceau de la saleté dévoiler une vision d’une apocalypse qui approche à grands pas. L’existence est futile fait rage comme un mortel fou dans ses dernières minutes dans le couloir de la mort. Et de façon typique, Berceau de la saleté tourner cette histoire de tribulation avec un fanfaron totalement diabolique.
L’instrumental d’ouverture « The Fate Of The World Rests On Our Shoulders » fait immédiatement monter les enchères avec une partition orchestrale démesurée. La suite époustouflante, « Terreur existentielle », propose Berceau de la saleté à leur plus sale. Il saute sur plusieurs tempos rapides, alimentés par une section de guitare avec une faim vorace de riffs. Des tambours grondants s’échangent entre une panne de rock négligente et des battements puissants, embellis par la voix caustique d’un certain Dani Filth.
La performance vocale de M. Filth restera probablement un facteur de division sur cet album. Sa voix va des hurlements atonaux, aux cris rauques et rauques, aux grognements profonds du ventre. Mais une fois qu’il le laisse déchirer, ses cris sont indubitables.
« Necromantic Fantasies » est un single radio de Filthy. Les arrangements de la claviériste Annabelle s’envolent avec l’air dramatique d’un film de James Bond. Son ambiance rock gothique est un peu campy, mais aussi entraînante. Les guitares ajoutent des crocs à cette chanson avec une section harmonique pincée hurlante qui vise à surpasser Wylde Zakk Wylde.
En réalité, Berceau de la saletéla section guitare de ‘s vole souvent la vedette L’existence est futile. Bien que cet album tende à équilibrer ses voix, le département six cordes est particulièrement volatile. Un exemple est le « Crawling King Chaos » inspiré de Lovecraft. Cette chanson étonne par un léchage de guitare speed cérébral et muet, tandis que les claviers imposent une autre dimension d’effroi. J’ai entendu des flashs de groupes comme Créateur dans les conjurations de guitare, livrées sur ce disque par Richard Shaw et Ashok.
Basculant leurs cornes de Baphomet sur des albums classiques comme La cruauté et la bête, « The Dying Of The Embers » est un autre moment fort. Cette chanson jette tous les sorts du livre à l’auditeur dans ses six minutes. Il a toutes les caractéristiques du classique et du flamboyant Berceau de la saleté: une introduction théâtrale et orale prononcée par une femme avec un fort accent britannique, des orgues de carnaval hurlant comme un carrousel dément, un riff d’arpège acoustique envoûtant réglé sur des rythmes explosifs et une panne de guitare mûre pour le moshing, chantée avec des voix d’opéra .
« Discourse Between A Man And His Soul » dévie un peu du territoire des ballades rock. Il se déhanche avec un romantisme solennel en 3/4 temps, avec le supplément de gravité apporté par ses cordes classiques gonflent. Certaines parties de celui-ci semblent provenir d’un jeu vidéo RPG dans Playstation 2, dans le sens le plus flatteur, tandis que la voix de Dani Filth est délicieusement morose.
« Suffer Our Dominion » accueille à nouveau Doug « Pinhead » Bradley de Hellraiser renommée pour son introduction. M. Pinhead émet un grave message de catastrophe écologique dans son timbre emblématique, « La fin de la vie telle que nous la connaissons… et elle sera putain de brutale. » L’arsenal de riffs se fraye un chemin avec une foule de triolets croustillants et un miroitement d’un ennui dissonant. La seconde moitié de cette chanson exerce une avance de guitare proggy, ce qui prouve que Berceau de la saletéLe vitriol ne pousse plus vite et plus techniquement avec l’âge.
M. Pinhead fait également une apparition sur la chanson bonus exclusive physique « Sisters Of The Mist ». Pinhead répète même la ligne classique « Nous avons de tels sites à vous montrer. » C’est une observation appropriée, car L’existence est futile c’est comme revoir Hellraiser au plus fort de la saison d’Halloween.
Berceau de la saletéLe 13e album de ‘s pourrait ne pas recréer la roue de Catherine, pour le mettre dans Berceau de la saleté termes, mais il atteint la cible. Comme Hellraiser, L’existence est futile est un régal familier et apaisant, et il est à la fois effrayant et sexy.