Ce qui suit a été écrit par Une cicatrice pour les méchantsdont le nouvel album Acolythus est désormais disponible en streaming. Découvrez le groupe sur Bandcamp, Spotify et Apple Music.
Nous sommes un groupe de death metal basé à Ottawa et nous sommes ravis de présenter notre dernier album. Cette version contient 9 morceaux, chacun incarnant l'un des 9 péchés de l'enfer. Les chansons plongent dans les récits sombres de personnages hérétiques encapuchonnés, mêlant des riffs féroces, des tambours agressifs et des voix allant des cris aigus aux grognements graves. Chaque chanson de l'album contient un solo. Préparez-vous à un voyage dans les profondeurs infernales, animé par des paysages sonores intenses et mélodiques.
Sept spectres
« Seven Wraiths » ouvre la voie en tant que première chanson de l'album avec une approche mélodique sombre. La chanson s'ouvre sur des riffs de trémolo et de sauts de cordes, entraînés par des rythmes rapides, créant une atmosphère puissante et lugubre.
« Seven Wraiths » prépare le terrain pour notre descente dans les royaumes infernaux. Ce morceau plonge dans le sort des non-baptisés, jetés dans le premier cercle de l’enfer. Ils sont confrontés à un choix déchirant : subir une sombre initiation pour devenir des spectres, s'engageant dans un culte de damnation, ou être jetés dans un désespoir éternel dans le fleuve Achéron…
La progéniture Ophidiant
« The Ophidian Offspring » plonge profondément dans le péché de luxure, peignant un récit vivant et effrayant. Le morceau raconte l'histoire poignante d'un esprit nocturne, une succube/incube, qui entre dans le royaume onirique d'une fille pieuse. Sous couvert de charme séducteur, l'esprit envahit ses rêves et l'imprègne de sa semence maléfique. Alors qu'elle se réveille de cette rencontre cauchemardesque, elle est saisie d'une agonie convulsive,
Musicalement, la chanson s'ouvre sur des riffs lourds qui s'enchaînent, donnant un ton sombre et puissant. Vient ensuite le solo le plus long de l'album, mettant en valeur le travail mélodique et technique de la guitare. Le morceau se termine par des riffs haletants, créant une finale implacable et écrasante. La batterie est sophistiquée et bien écrite, ajoutant à la complexité et à l'intensité de la chanson. »
Noyé dans la gourmandise
Le troisième morceau (Drowned In Gluttony) explore le péché de gourmandise à travers l'esprit torturé d'un écrivain littéraire, dérangé par les terreurs de son passé. Alors qu'il écrit les histoires de sa vie dépravée, il tente de noyer son chagrin dans la boisson, cherchant à oublier les souvenirs obsédants. Cette fuite futile ne fait qu’approfondir sa spirale vers la folie. La phrase obsédante, « Je suis devenu fou avec de longs intervalles de santé mentale horrible », empruntée à Edgar Allan Poe, résonne tout au long du morceau, capturant l'essence de sa descente.
Musicalement, la chanson commence par un riff puissant et lourd qui donne un ton sombre et intense. Après l'intro, le morceau passe à une série de riffs techniques qui mettent en valeur un travail de guitare complexe. Vers la fin de la chanson, il y a une rupture distincte qui offre un moment de contraste et de tension, donnant aux auditeurs un bref répit avant la section finale. Le morceau se termine par un solo intrigant, caractérisé par une complexité mélodique
Touche dorée de l'éternité
Le quatrième morceau (Golden Touch Of Eternity) Le thème de cette chanson est l'avarice, illustré à travers l'histoire tragique du roi Midas. Son insatiable cupidité l'amène à souhaiter que tout ce qu'il touche se transforme en or. Ce souhait devient une malédiction, car il se retrouve incapable de manger ou de boire, finissant par mourir de faim.
Musicalement, la chanson commence par un riff lourd et lent qui crée une atmosphère inquiétante. Les riffs suivants présentent un mélange de lignes de guitare principales lourdes et techniques. La chanson se transforme en un riff costaud, sur lequel se déroule un solo convaincant. Ce morceau est le morceau le plus orienté batterie de l'album.
Existence méprisable
Haine de soi, centrée sur un homme qui écrit une lettre de suicide à ses amis et à sa famille. Il est aux prises avec la décision de mettre fin à ses jours, réfléchissant à la façon dont chaque choix qu'il a fait l'a conduit à un profond sentiment de dégoût et de dédain.
Musicalement, cette chanson est l'une de nos préférées. Des riffs puissants et écrasants animent le morceau, soulignant la gravité du thème. Fast Tremolo Picking ajoute de l'intensité à un solo mélodique reflétant l'agitation émotionnelle des paroles. Un magnifique refrain néoclassique offre un contraste mélodique, renforçant la profondeur émotionnelle de la chanson avec des synthés subtils en arrière-plan pour ajouter une profondeur atmosphérique, enrichissant le paysage sonore global.
Acolythe
Le sixième morceau « Acolythus » sert de chanson thème principale et de morceau éponyme de l'album. Il plonge dans le péché de blasphème, en se concentrant sur le sixième cercle de l'enfer. La chanson dépeint une représentation sombre et tordue d'un culte consacré au seigneur des ténèbres, présentant une version inversée du Christ à travers des rituels de sang et de sacrilège. Le culte du culte est dépeint comme une inversion perverse des rites sacrés, soulignant leur damnation éternelle et la nature blasphématoire de leur dévotion. Ils sont pour toujours les serviteurs.
Musicalement, ce morceau est une composition accrocheuse « Acolythus » s'impose comme la chanson la plus accrocheuse de l'album, avec un mélange d'éléments mémorables et engageants. Des riffs mélodiques aux solos techniques, des riffs lourds et choisis conduisent la chanson, fournissant une base puissante et intense. Pas un seul riff de ce morceau n’est répété deux fois. Le morceau se termine par une lourde panne qui intensifie l'expérience, suivie d'un solo final qui offre une finale dramatique et satisfaisante. Ce morceau combine tous les éléments de ce qu’est A scar for the wicked. C'est la chanson qui ressort le plus de l'album.
Dans une damnation coalescente
Le septième morceau « Into a Coalescent Damnation » plonge profondément dans le septième cercle de l'enfer, ciblant spécifiquement le sous-cercle de la violence contre soi-même. La chanson dépeint de manière vivante l’histoire tragique d’un protagoniste qui choisit de mettre fin à ses jours par pendaison. À sa mort, son corps s'entrelace avec les racines d'un arbre, symbolisant son châtiment éternel et la fusion de son âme avec la forêt des damnés. Cette imagerie reflète la représentation de Dante de la forêt suicidaire dans Inferno, où ceux qui se sont suicidés sont condamnés à être liés pour toujours aux arbres.
Musicalement, la chanson s'ouvre sur un riff dynamique de saut de cordes qui donne un ton puissant et complexe. Ce riff se fond parfaitement dans une section au rythme rapide, faisant avancer la chanson avec énergie. S'ensuit un riff lourd et headbangant, offrant un groove puissant et soulignant l'intensité de la chanson. Le morceau présente un solo convaincant qui ajoute une touche émotionnelle et technique. Le refrain commence par un trémolo rapide et brutal qui renforce le côté agressif de la chanson. Cela se transforme en un riff mélodique et technique qui ajoute de la complexité et du contraste. Le refrain revient, répétant le trémolo et les éléments mélodiques pour renforcer les thèmes centraux de la chanson.
Génocide sacrificiel
La huitième chanson, « Sacrificial Genocide », explore le péché de fraude à travers le récit d'un trompeur qui corrompt et manipule les fervents disciples du Christ. Il se présente comme la seconde venue de Dieu et les incite à boire de ce qu'il prétend être le sang du Christ, promettant le salut de leurs âmes. En réalité, le vin est empoisonné, conduisant à un suicide collectif au sein de l'église. En rassemblant leurs âmes, il transcende vers une forme supérieure.
Musicalement, cela contient une intro super accrocheuse et mémorable qui attire l'attention de l'auditeur dès le début. Comprend des riffs puissants et écrasants. Le refrain est à la fois mélodique et technique, offrant un contraste avec les sections plus lourdes. Une immense ventilation chuggy ajoute de la profondeur et de l'intensité, suivie d'un solo aux notes chromatiques qui met en valeur la maîtrise technique. La chanson contient deux solos ; le premier améliore les aspects mélodiques et émotionnels de la chanson, tandis que le second se concentre sur les notes chromatiques, ajoutant complexité et style.
Fils de l'aube
La neuvième et dernière chanson de l'album « Son of Dawn » plonge dans le péché de trahison en racontant la chute de Lucifer à travers le point de vue de ses acolytes. La chanson sert d'éloge solennel au seigneur des ténèbres, réfléchissant à sa disgrâce et à leur anticipation de son éventuel retour. Le récit capture le respect de ceux qui attendent son retour prodigue, ajoutant de la profondeur au thème de la trahison.
Musicalement, la chanson est la plus rapide et la plus technique de l'album, avec un jeu de guitare ultra-rapide et des rythmes explosifs. Comprend des riffs lourds et intenses. Comprend un solo rapide qui met en valeur la maîtrise technique et ajoute à l'intensité de la chanson. Se termine par un riff énergique, clôturant l’album avec une finale forte et intense. La chanson était la dernière écrite pour l'album, faisant allusion aux orientations futures du groupe.
Réflexions finales
Dans l’ensemble, cet album représente notre meilleur travail à ce jour et marque notre première sortie complète. Il donne un aperçu de la direction que nous prévoyons de prendre avec notre prochain projet avec « A Scar for the Wicked ». Nous sommes ravis d'avoir déjà une poignée de nouvelles chansons en développement pour le prochain album, dont nous prévoyons qu'il sortira dans les années à venir. Nous sommes ravis de commencer ce nouveau chapitre et d'explorer de nouvelles voies créatives.