Début décembre, Mt. Eden, un nom gravé dans les fondements du dubstep, a effacé son Instagram. Puis vint l'annonce d'un nouvel EP, Veninson premier projet long depuis des années.
Pour ceux qui ont suivi la trajectoire du Néo-Zélandais derrière le mont Eden, cette décision a été à la fois un signe de renouveau symbolique et passionnant. L'esprit derrière l'intemporel « Sierra Leone » a contribué à définir une époque où le dubstep s'est libéré de ses racines souterraines et a fait irruption dans la conscience dominante.
La musique de Mt. Eden était une tempête parfaite d'échantillons vocaux envoûtants et de lignes de basse tectoniques, des caractéristiques qui restent caractéristiques de la renaissance du dubstep de la fin des années 2000 et du début des années 2010. Leur single « Still Alive » de 2009 reste une pierre angulaire du genre et a été récemment revisité par Skeler dans un remix très médiatisé qui a recontextualisé sa beauté brute pour une nouvelle génération.
Mais avec VeninMt. Eden ne se contente pas de revisiter son passé : il le réassemble en quelque chose qui répond au moment présent. Pour les fans de bass music, c’est un rappel opportun de l’importance de son héritage. Dans un genre souvent critiqué pour son éphémère, son œuvre a perduré et il prouve qu'il ne se contente pas de se reposer sur les lauriers de son passé.
L'EP s'ouvre sur son titre féroce, un assaut de drum & bass qui marque un écart surprenant par rapport aux tempos plus familiers du producteur. La salve d'ouverture bouillonne d'énergie alors que les tambours à tir rapide et les lignes de basse hypnotiques évoquent des images de pouls effréné et de poursuite alimentée par l'adrénaline. Sur « Double Up », il étend sa maîtrise du piège hybride, créant un morceau avec des lignes de basse d'un autre monde qui se tordent et mutent de manière imprévisible.
La seconde moitié de Venin voit le mont Eden revenir sur un terrain plus familier, mais avec un raffinement et une confiance qui reflètent sa croissance. Des morceaux comme « Geezer » et « Faded » sont comme des lettres d’amour à ses racines. Des synthés chauds et lents ouvrent la voie à des batteries fulgurantes et à des lignes de basse profondes qui grondent comme une tempête lointaine. L’approche est purement Mont Eden : cinématographique et sans vergogne viscérale.
Écouter Venin ci-dessous et retrouvez l’EP sur les services de streaming ici.
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