Du vendredi aux scènes du festival : Rebecca Black parle de Viral Redemption et de son amour du DJing

Lorsque Rebecca Black est apparue pour la première fois sous les projecteurs alors qu'elle était adolescente, son ascension explosive vers une renommée virale s'est accompagnée d'une vague d'attention écrasante, à la fois positive et négative. Plus d’une décennie plus tard, elle a transformé cette première expérience en une plateforme de réinvention, prouvant qu’elle est bien plus qu’une sensation éphémère en ligne.

Aujourd’hui, elle se présente comme une artiste qui a pris le contrôle de son propre récit. Avec la sortie de son dernier single « TRUST! » et une performance au Portola Festival de San Francisco, elle entre avec audace dans un nouveau chapitre.

Nous avons rencontré Black dans les coulisses pour discuter de son évolution créative, de son amour du DJing et de la façon dont elle transforme les défis du passé en carburant pour son avenir.

De pop star à DJ : un talent aux multiples facettes

Si Black est bien connue en tant que chanteuse et interprète, elle explore également le DJing. Ses récents débuts dans Boiler Room ont montré qu'elle pouvait attirer l'attention sur plusieurs plateformes, malgré son effet incendiaire sur les réseaux sociaux.

Lorsqu'on lui demande comment elle différencie ces deux personnages, Black répond : « En tant qu'interprète, tout est planifié, répété. Il y a une histoire, un personnage, et je sais exactement ce que je fais du début à la fin. »

Le DJing, cependant, offre un changement de rythme rafraîchissant.

« Avec le DJing, je peux être flexible », explique-t-elle. « J'ai commencé il y a six ans chez un ami parce que j'adorais lire une pièce, découvrir ce qui fonctionne et faire de cette soirée la meilleure pour tout le monde. »

Pour Black, le DJing consiste à créer un environnement où règne la spontanéité.

« Je peux arriver avec une idée de ce que je veux faire, mais le décor change toujours en fonction du public », explique-t-elle. « Il s'agit moins de performance que de gestion de l'énergie de la pièce. »

Adopter la vulnérabilité dans « TRUST ! »

La sortie de « TRUST! » marque un tournant important dans sa carrière, démontrant non seulement sa croissance en tant que chanteuse, mais aussi son intrépidité face à la vulnérabilité. Pour Black, la sortie du morceau représentait bien plus que simplement l’ajout d’un autre succès à son répertoire : c’est une forme de libération personnelle.

« J'ai écrit [« TRUST! »] il y a plus d'un an », dit-elle, son enthousiasme palpable. « Dès le moment où nous l'avons écrit, tout le monde a senti que c'était quelque chose de spécial. »

« J'ai l'impression de porter un poids énorme », ajoute-t-elle. « Plus vous vous éloignez de votre dernier projet, plus vous vous sentez dans ce flou identitaire. »

Black a trouvé un moyen de transformer cette incertitude en confiance, en utilisant sa musique comme véhicule d’expression de soi et d’exploration. Son évolution artistique depuis le tristement célèbre « vendredi » est claire, son travail récent s'inspirant fortement de la croissance, de la résilience et d'une profonde appréciation de la musique de danse.

Le camp et le glamour de « TRUST! »

Une partie de ce qui fait « CONFIANCE ! L'un des plus remarquables est son clip officiel, qui se déroule dans une salle d'audience, un cadre symbolique qui reflète le propre parcours de Black aux yeux du public.

« Quand j'ai rencontré Olivia, la réalisatrice, elle a évoqué l'idée que je sois jugé pour être devenu viral avec « Friday » », révèle Black avec un sourire. « C'était drôle et donc en ligne avec le personnage que j'ai créé pour 'TRUST !'. »

Tournée sur un décor qui ressemble à un authentique palais de justice californien, la vidéo est imprégnée de glamour campy et de satire, une approche noire caractéristique qui allie humour et profondeur.

« J'ai toujours aimé l'idée de filles glamour dans des décors laids et peu glamour », explique-t-elle, citant ses références pour les visuels, constamment jugés par le tribunal de l'opinion publique.

L’idée d’être jugé trouve une profonde résonance chez Black. Elle explique franchement à quel point sa vie a été constamment surveillée depuis que « Vendredi » est devenu viral.

« Je ne sais pas si j'ai déjà su ce que ça fait de ne pas être jugé », admet-elle. « Mais prendre cela et en faire quelque chose d'amusant, en quelque chose qui me donne du pouvoir, a été vraiment cathartique. »

En attendant un nouveau chapitre

À 27 ans, Black a déjà vécu de nombreuses vies aux yeux du public. Née et élevée à Irvine, en Californie, elle a été propulsée sous le feu des projecteurs à l'âge de 13 ans lorsque son premier single « Friday » a explosé sur Internet. Même s’il a suscité des réactions mitigées – allant de la renommée virale à des critiques brutales – Black est ressorti de l’autre côté plus fort, plus sûr de lui et artistiquement libéré.

Son dernier album, Laisse-la brûlersorti en février 2023, témoigne de cette persévérance. Le projet représente l'adhésion totale de Black à son identité à la fois d'artiste queer et d'icône pop.

« Cet album est la chose la plus personnelle que j'ai jamais faite », s'enthousiasme-t-elle.

Alors que Black continue de repousser les limites à la fois musicales et personnelles, une chose est claire : elle est loin d’être la merveille à succès que beaucoup pensaient initialement qu’elle était. Au lieu de cela, elle construit avec diligence un héritage fondé sur la résilience et l'authenticité, prouvant que les épreuves de l'opinion publique peuvent être transformées en quelque chose de puissant, de glamour et, surtout, d'amusant.

« J'ai appris que se prendre le moins au sérieux est parfois la clé pour être pris au sérieux », dit Black en riant. « Et ça me va. »

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