Le cœur battant de Gorgon City "Rêverie" L'album fait revivre l'art perdu de la présence

Le titre du nouvel album de Gorgon City n'est qu'un mot, mais il dit tout ce que nous devons savoir.

C'est appelé Rêverieterme que nous utilisons pour décrire notre état lorsque nous sommes agréablement perdus dans nos pensées. Mais lorsqu'il s'agit de raves, où atteindre cet espace mental devrait être une seconde nature, nous vivons à une époque où la compulsion de partager nos moments avec le monde nous empêche de les vivre pleinement nous-mêmes.

La présence est devenue un art perdu à l'ère des likes, des partages et de toutes les autres interactions creuses sur les réseaux sociaux qui évacuent notre sérotonine au lieu de la musique. Rêverieoù la présence se mesure en sueur plutôt qu'en validation numérique, Gorgon City fait muter son son et met les auditeurs au défi de se brancher sur des rythmes de club plus bruts que jamais.

La cité des Gorgones.

c/o Universal Music Group

Leur transformation est à la fois choquante et exaltante. Rêverie on retrouve Gorgon City échangeant des gants de velours contre des coups de poing américains, abandonnant leurs hymnes familiers et mélancoliques au profit de bangers de club hédonistes conçus pour un abandon imprudent.

Tout se passe en un instant grâce au morceau d'ouverture de l'album, « Are You Feeling It Too? », qui scintille comme une allumette dans une pièce sombre, illuminant les recoins cachés du son du duo avec des touches de génie techno. Ils plongent encore plus loin dans l'underground avec « Make It Happen », une collaboration alimentée par l'acide avec l'emblématique producteur de musique dance de Chicago DJ Pierre, et « You Know It », un morceau house simple et sale.

Les fans de Gorgon City trouveront du réconfort dans le sublime « Landslide », un moment fort indéniable dans lequel la voix envoûtante de Poppy Baskcomb reflète la force inébranlable d'une psyché en ruine. Son lyrisme, une carte postale de la chute libre émotionnelle, confronte de manière fascinante le concept même de rêveries et nous laisse nous demander si nous pourrons ou non y parvenir.

Le duo tend ensuite la main avec « Keep Your Head Up », un morceau exaltant où de longues montées de tension brouillent la frontière entre extase et épuisement. Avec le vétéran de la house Harry Romero, ils produisent un morceau qui frappe comme un trajet de minuit à travers un orage, urgent mais hypnotique.

« Nous voulions revenir avec un album axé sur le club et une fois qu'on nous a demandé de faire la tête d'affiche de la tente Yuma à Coachella, c'était le catalyseur parfait pour le faire pour ce spectacle et cet environnement », a expliqué Gorgon City dans un communiqué de presse. « Tout s'est mis en place assez rapidement et nous avons adoré les réactions que nous avons eues aux morceaux de nos sets DJ. »

Rêverie est désormais disponible via REALM/Astralwerks. Écoutez le nouvel album ci-dessous et retrouvez-le sur les plateformes de streaming ici.

Consultez l'article original pour voir les médias intégrés.

Suivez Gorgon City :

X: x.com/gorgoncity
Instagram: instagram.com/gorgoncity
TIC Tac: tiktok.com/@gorgon.city
Facebook: facebook.com/gorgoncity
Spotify : spoti.fi/3ggiJ7a