« Verdi Choruses » présente la variété impressionnante de la musique chorale d’un maître : NPR

Verdi imaginait chacun de ses opéras peints avec une teinture différente. Le chef d’orchestre Riccardo Chailly présente un nouvel album passionnant des chœurs de Verdi, des plus connus aux plus obscurs.



TONYA MOSLEY, HÔTE :

C’est de l’AIR FRAIS. Notre critique de musique classique Lloyd Schwartz critique un nouvel album consacré aux chœurs d’opéra de Verdi. Lloyd nous rappelle que l’opéra ne se résume pas à un air, un trio ou un quatuor typique.

(EXTRAIT SONORE DE LA CHANSON, « VEDI! LE FOSCHE NOTTURNE SPOGLIE »)

CHORUS DE LA SCALA : (Chant en italien).

LLOYD SCHWARTZ, BYLINE : C’était un extrait de l’un des morceaux les plus populaires que Verdi ait jamais écrit. Il ne s’agit pas d’un air, d’un trio ou d’un quatuor mais d’un chœur, le « Anvil Chorus » de l’opéra « Il Trovatore » de Verdi, « Le Troubadour ». Les mélomanes familiers avec le « Requiem » de Verdi savent qu’il comprend certaines des musiques chorales les plus magnifiques et les plus terrifiantes jamais écrites. Mais les opéras de Verdi contiennent également des passages étonnants pour le chœur, non pas pour les personnages centraux mais pour des groupes qui tentent soit d’influencer l’action, comme les sorcières dans la version de Verdi de « Macbeth », soit les foules qui réagissent à l’action précédente. , comme les Égyptiens dans « Aida » célébrant leur victoire sur les Éthiopiens ou les Hébreux dépossédés dans « Nabucco » de Verdi, « Nabuchodonosor », aspirant à leur lointaine patrie.

Le brillant chef d’opéra Riccardo Chailly, directeur musical de La Scala de Milan, vient de composer un nouvel album passionnant de chœurs des opéras de Verdi, ses plus connus comme ses plus obscurs. Lorsque « Nabucco » fut joué pour la première fois en 1842, « Va, Pensiero », le chœur des Hébreux asservis, devint immédiatement un hymne pour l’unification de l’Italie. Le public a insisté sur les rappels. Ils le font toujours. L’enregistrement de Chailly avec le Chœur et l’Orchestre de La Scala est la version la plus émouvante que j’ai jamais entendue. Cela commence si doucement, comme si les pensées des Hébreux asservis s’élevaient dans les airs, comme le dit le livret, sur des ailes d’or. Le point culminant est une plainte sincère pour mon pays, si beau et si perdu.

(EXTRAIT SONORE DE LA CHANSON, « VA, PENSIERO (PT. 2) (ED. ROGER PARKER) »)

CHORUS DE LA SCALA : (Chant en italien).

SCHWARTZ : La musique de Verdi pour « Il Trovatore » est si mélodieuse que nous avons tendance à oublier les paroles. Mais le livret de Salvadore Cammarano est en réalité très poétique. Dans le « Anvil Chorus », les ouvriers roms espagnols se réveillent pour voir le soleil fondre les sombres nuages ​​de la nuit. Ils martèlent leurs enclumes et chantent les plaisirs du vin et les femmes qui égayent leur journée. Après l’ouverture bruyante, c’est presque un choc d’entendre Chailly diminuer le volume du chant jusqu’à un émerveillement murmuré.

(EXTRAIT SONORE DE LA CHANSON, « ANVIL CHORUS »)

CHORUS DE LA SCALA : (Chant en italien).

SCHWARTZ : Chailly nous fait redécouvrir l’impressionnante variété de la musique chorale de Verdi – du comique à l’extrêmement solennel – ainsi que l’utilisation imaginative de Verdi de l’orchestre. Dans ce chœur de sorcières de « Macbeth », une cohorte bien plus nombreuse que le trio ricanant de Shakespeare, l’orchestre fait presque plus que les voix pour transmettre leur sinistre intention.

(EXTRAIT SONORE DE LA CHANSON, « MACBETH, ACTE I : CHE FACESTE ? DITE SU ! « )

CHORUS DE LA SCALA : (Chant en italien).

SCHWARTZ : Le plus complexe de ces refrains est peut-être la scène à grande échelle de « Don Carlo », dans laquelle les festivités entourant le couronnement du roi Philippe sont interrompues et subverties par les voix sinistres de l’Inquisition, condamnant les soi-disant hérétiques à la mort. être brûlé vif.

(EXTRAIT SONORE DE LA CHANSON, « DON CARLO – ACT III – SPUNTATO ECCO IL DI D’ESULTANZA »)

CHORUS DE LA SCALA : (Chant en italien).

SCHWARTZ : Verdi imaginait chacun de ses opéras peints avec une teinture différente, et il incarnait leur coloration distincte, au moins aussi vivement pour ses chœurs que pour ses personnages. Entendre cette grande diversité de refrains de Verdi sur un seul album, tous interprétés avec tant de puissance et de subtilité, est une véritable révélation.

MOSLEY : Lloyd Schwartz est poète lauréat de Somerville, Massachusetts. Son dernier livre est « Who’s On First? New And Selected Poems ». Il a révisé l’album « Verdi Choruses », dirigé par Riccardo Chailly sur le label Decca. À venir, Justin Chang passe en revue la nouvelle comédie « Bottoms ». C’est de l’AIR FRAIS.

(EXTRAIT SONORE DE « JOY RIDE » DE RAY CHARLES)

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