LES P'TITS GARS LAIDS AU ZÈBRE DE BELLEVILLE, C’ÉTAIT JUSTE ÉNORME !!!

200 personnes avaient pris date avec ce groupe niçois pour ce concert plein de chaleur et de bonne humeur, dans une salle comble avec un public éclectique. Govrache ouvre la soirée avec son slam bien à lui .Puis vient le moment d’une vague de fraîcheur des P’tits Gars Laids avec des morceaux populaires, festifs et chargés d’émotions. François et Rano honorent la chanson française avec une subtilité contagieuse. C’est juste excellent. Soyez curieux de cet univers , ça fait du bien aux oreilles et c’est pas si courant. Près de 2 heures de live avec un public électrisé et qui finit même par danser la valse, un peu surréaliste non !!!!

Mamusicale a sauté sur l’occasion de leur venue à Paris pour les rencontrer juste avant le concert.

Bonjour à tous les quatre.

Salut !!

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Le lien s’est fait par le conservatoire au départ entre moi JD et Rano avec l’envie de travailler ensemble sur un projet qui ne soit pas classique. Et ensuite François et Romain se sont joints à nous.

Il faut dire qu’un projet avec JD (allias Johnny Depp) ça ne se refuse pas (rire …)

C’est vrai qu’il prend de la place avec sa contrebasse, sans l’opium mais c’est pareil (rire!!!)

Qu’est ce qui vous fait vibrer dans l’aventure des P’tits gars laids ?

C’est vraiment de pouvoir créer un projet musical, de faire notre musique et nous avons plein de choses à raconter. Notre amitié a joué aussi un rôle important. Ce qui a permis de créer cette alchimie. On adore le contact avec le public, l’échange, la scène tout simplement.

En écoutant votre tout nouvel album, je me demandais si vos chansons étaient des tranches de vos vies ?

Certaines chansons oui et d’autres non. Ce ne sont pas nos vies personnelles à part peut-être les chansons d’amour. Ce sont des choses qui nous touchent. Cela fait partie de nos vies sans pour autant que l’on soit l’acteur principal mais c’est vrai qu’il y a du vécu dans les textes.

Est-ce que votre nouvel album (le temps des allumettes) sorti le 29 janvier a été difficile à faire ? Les goûts de chacun, les textes, la musique, il faut mettre tout le monde d’accord, pas si simple ….

Le choix des morceaux a été difficile, on est trois à écrire les textes et quatre à faire les arrangements. On avait au départ 25 morceaux, il a donc fallu faire du tri. A la fin on avait réduit à 17 ou 18 mais c’était super dur de se décider. La partie studio nous a pris quand même 4 mois parce que l’on a tous une vie en dehors de la musique et on se retrouvait le soir de 17h à 2h du matin. Pas facile pour le lendemain d’aller au boulot (rire ..)

Etes-vous du genre à écouter en boucle votre album et vous dire, que c’est bon !!!!!

Au contraire, on n’en peut plus. (rire…) Enfin, ça dépend, quand ça fait un moment que l’on ne s’est pas vus on réécoute l’album pour se remettre dedans mais sinon on n’écoute pas ou peu.

Si vous deviez écrire sur un sujet de société qui vous touche, quel serait-il ?

Il y en a beaucoup, mais l’écologie…..On a encore rien fait dessus. En fait ce n’est pas facile de ne pas tomber dans le cliché des sujets d’actualité alors tant que l’on n’est pas satisfaits des textes ça ne verra pas le jour. C’est compliqué de trouver les bons mots qui sonnent juste. On va davantage se focaliser sur un petit personnage qui va nous permettre de parler d’autres problèmes.

Une bonne chanson pour vous, c’est quoi ?

JD : c’est une chanson que j’écris !!!! (rire…)

C’est une chanson qui nous prend aux tripes, une chanson sur laquelle le public va adhérer en concert. C’est une chanson que l’on aime refaire en répète.

Aujourd’hui 2016 commence à peine, mais aura-t-on la chance de voir Les P’tits gars laids sur les routes de France ?

Oui bien sûr , faire des concerts, on va faire la première partie de Debout sur le Zinc le 26 février à Gap et puis 2016 est l’année de la sortie de l’album, nous allons le faire vivre à travers les médias et les concerts.

Merci à tous pour ce partage et bon concert.