Inutile de connaître l’œuvre du groupe angevin pour tomber sous le charme de ce nouvel album. « Transe de papier » sortira le 04 décembre 2020. On y trouve 12 titres et des invités rares et fidèles, Tony Allen et Robert Wyatt.
LO’JO c’est : les voix puissantes et bouleversantes de Nadia et Yamina Nid El Mourid, les cordes maitrisées par Richard Bourreau, le timbre particulier de Denis Péan et à la basse Alex Cochennec. C’est aussi un pied de nez à notre époque de repli sur soi, de renfermement et même d’enfermement, de construction de murs. Comme à chaque album de LO’JO, groupe discrètement essentiel, nous sommes invités à un incroyable voyage musical métissé.
« Transe de papier » distille de la douceur et du rêve avant tout. Mais pour coller à l’atmosphère actuelle, tel un révélateur du moment, un mélange de sensations : de l’inquiétude, de l’espoir, de la joie, de la mélancolie. Comme « Black bird », allons-nous nous envoler avant de toucher le sol ?
Les compositions de LO’JO sont façonnées par la découverte, la curiosité et l’ouverture. De l’Océan Indien à l’Afrique du Nord, de la chanson française au jazz. Une alchimie musicale et humaine pour ne pas oublier notre devise de fraternité.
Sommes-nous des passagers hypnotiques à l’hôtel de nos souvenirs ? J’en suis certain : les émotions sonores de « Transe de papier » nous montrent le chemin vers notre propre liberté…
Chronique rédigée un « Jeudi d’octobre ». Retrouver toute leur actu sur lojo.org