HERVÉ : l’album HYPER dans toutes les têtes

Après avoir déchaîné les foules pendant le confinement avec le titre Si bien du mal où l’on découvre l’artiste cuisiner des crêpes et danser en claquettes-chaussettes, Hervé dévoilait son premier album il y a tout juste une semaine. Avec ces onze titres, l’artiste ouvre les fenêtres pour un total lâcher-prise.

On avait adoré son premier EP Mélancolie F.C, sorti il y a plus d’un an, qui avait eu l’occasion de nous séduire avec les titres Va Piano et Cœur poids plume. On découvrait des morceaux construits autour du piano, une voix et un phrasé chanté-parlé haletant, sur des lignes électro puissantes.

Ce nouvel opus, nous l’avons découvert par petites touches, avec le séduisant Le premier jour du reste de ma nuit, Trésor et Maelström, puis Addenda, qui sont venus consoler notre spleen de confinés, et remplir nos cœurs.

Il semblerait d’ailleurs que l’amour – de sa grandeur à sa décadence – est venu habiller le projet de productions toujours plus captivantes, entraînantes et addictives.

Hervé offre dans sa musique une dualité qui lui est propre, et que l’on retrouve notamment dans Addenda. L’artiste livre un dialogue avec lui-même, comme un face à face qui lui permet d’évoquer toutes les choses qu’il ne veut pas voir.

Hyper, c’est aussi des textes plus personnels, comme Bel Air, que l’on affectionne crescendo au fil des écoutes, par son côté minimaliste et lyrique. Sur ce dernier titre, la rythmique s’envole sur une drum’n’bass bien sévère qui offre un temps additionnel au projet.

Hyper, c’est un concentré de talent, une palette musicale qu’il faut aller découvrir au plus vite.

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