Samedi 30 juin, direction Melun pour le concert de CELKILT au festival les Affolantes. C’est la seconde édition de ce festival ambitieux, présent à plusieurs endroits du centre-ville en journée puis sur une grande scène en soirée avec quatre concerts, dont Oldelaf en tête d’affiche.
Tout vient à point à qui sait attendre, deux raisons justifient ce proverbe :
– un an à patienter pour revoir CELKILT et écrire ce Report Live. En effet, j’ai découvert ce groupe au Bataclan en première partie de Flogging Molly et depuis les dates furent rares en IDF !
– le concert a débuté à 23h30.
On ne va pas se mentir, je savais ce que je venais voir, et dès l’entame je ne suis pas déçu. CELKILT débute avec « Fall in place », un gros son, des lumières très actives et des chœurs inspirés du folklore breton. Immédiatement l’auditoire éclectique et familial est capté et plongé dans l’ambiance d’un pub irlandais installé au centre des festivités d’un Fest Noz. Mais attention, ces lyonnais se revendiquent d’Ecosse, puisqu’ils sont en kilt et ont pour pseudo Rem’s Macground (batterie), Drik Macwater (basse), Titou Macfire (chant et guitare acoustique), Iain Macwind (cornemuse et flûtes) et le cinquième élément Ana Macfive (violon). CELKILT a sept ans d’existence et a sorti son sixième album en mars 2017. Prolifique !
Et sur scène quelle puissance! Quel punch ! Quelle efficacité ! Même « Gavote Party » un morceau qui fleure bon la musique traditionnelle irlandaise, est dans l’énergie brute, avec le violon d’Ana qui nous fait survoler le Connemara. CELKILT impressionne également par la joie, toute la bande affiche un sourire, la satisfaction du plaisir de donner, d’offrir. Ils prennent tout l’espace, la scène semble trop petite.
Ils enchaînent les titres qui ont tous la même force, « Enought about me » repris par le public, « Get the hell away ! » fait bouger les jambes qu’on le veuille ou pas ! « The last day of my life » avec des envolées au violon à rendre épileptique. « On the table » illustre bien cette bonne humeur communicative, les musiciens se chambrent, d’ailleurs on retrouve cet esprit dans leur compo et leurs clips. On ressent une réelle osmose entre les membres, une détermination à convaincre, un enthousiasme à être sur scène.
CELKILT s’amuse à faire bouger le public, avec des séries de sauts vers la droite puis vers la gauche, ou encore des farandoles en se prenant par les épaules. De leur côté, en plus d’être des musiciens bondissants, (le bassiste doit être monté sur ressorts !), ils viennent se frotter aux premier rangs. Le chanteur n’hésite pas à descendre dans le public tout en chantant et jouant de la guitare. Ces kilteux ont une activité incroyable, avec toujours une intense allégresse.
Ne seraient-ils pas tombés dans la potion tout-petit ?
Ils sont également super pro sur la gestion du public en faisant monter des filles sur scènes pour danser avec eux, en invitant un Patrick, sans succès, pour venir chanter « Everyday’s St Patrick’s day » qui a tout de l’hymne ! Et ce n’est pas tout, ils nous offrent une chanson à 5 et a capela « Should I », une reprise d’AC/DC, le cultisme « Hightway to hell » avec tout plein de violon et de cornemuse. Enorme !
Le set se termine avec «Jjack suite ». L’auditoire réclame une dose supplémentaire et CELKILT va nous la donner.Le rappel est composé de « The goodbuy song » puis de « Kilt up », morceau virevoltant, qui ne donne surtout pas envie que ça s’arrête.
Cette nouvelle expérience Celkiltienne d’1h30 a été d’une grande qualité à tous niveaux et a ravi le public tout autant que moi. CELKILT nous a baladés dans son univers sans jamais nous lâcher. Ce fut un moment de vrai bien-être, de rassemblement et de partage …Vive le Rock’n’Kilt.
Pour des raisons de développement personnel, il est donc indispensable pour chacun d’entre vous d’assister à un concert de CELKILT ! Ils enchaînent festivals et concerts jusqu’à l’automne, pour trouver les dates près de chez vous c’est sur : celkilt.com ou Facebook